Des agents de police sont arrivés à l’université, y compris Luka Pearson, l’oncle d’Arthur. Une grosse masse d’élèves se sont rassemblés près de la scène de crime, séparé par le ruban jaune. De leur côté Arthur et Rylie sont en train de discuter avec Monsieur Pearson, tandis qu’un agent est en train d’interroger les deux étudiantes qui ont découvert le corps, leurs noms étant Lyla Perez et Giselle Rogers.
-Premier jour à l’université et déjà une affaire de meurtre, un coup du destin ? Dit Monsieur Pearson, regardant son neveu avec un sourire malicieux.
-Peut-être que oui, peut-être que non.
-Vous travaillez à la police, Monsieur Pearson ? Demanda Rylie, surprise de le voir ici.
-Effectivement mais on n’est pas là pour ça. Donc vous m’avez dit que vous avez entendu une des deux filles crier et quand vous êtes venue, elles étaient à côté de l’arbre où le corps était et que Rylie a pris son pouls et a vu qu’elle est morte ?
-Exact. Ça te dérange si je vient voir le corps ? Demanda Arthur en regardant sont oncle.
-Pas de soucis, viens avec moi.
Rylie, un peu surprise de cette demande, Arthur lui demanda de l’attendre et qu’il va faire vite. Grâce à son oncle Arthur mis pied sur la scène de crime pour se mettre en action, attirant le regard de certains étudiants. En voyant le corps de l’étudiante, Arthur ne vit aucune trace de violence ni de défense, est-il morte par strangulation ? Non, aucune marque de main autour de son cou. “Étrange, elle n’a aucune marque de violence sur elle”, s’est dit notre détective, remarquant également que le dessous de ses jambes sont recouvertes intégralement de boues ainsi que deux lignes droites faisant face à la victime. Ses yeux se sont maintenant dirigés vers ses mains et la main droite de la victime se trouvait derrière son dos et en la prenant avec un mouchoir, pour ne pas laisser d’empreintes, il vit une seringue et s’est mis à vérifier le bras droit, trouvant immédiatement ce qu’il recherche, un petit trou et d’un œil furtif il remarqua que les lèvres et les doigts ont des petites marques de brûlures.
-Une seringue ? Tu ne vas pas me dire qu’elle s’est…, dit Luka Pearson choqué de la découverte faites par son neveu.
-Avec la seringue qu’elle tient sur sa main, oui. Concernant les deux filles qu’ils l’ont trouvée, ce sont des amis à la victime ?
-Oui, tu veux leur parler ?
-Oui.
Sans perdre un seul instant, son oncle ordonna à un de ses hommes de fait venir les deux étudiantes qui ont trouvé le corps, les deux qui sont venues encore quelques larmes aux yeux, encore attristé d’avoir perdu leur amie.
-Alors, vous avez pu savoir de quoi elle est morte ? Demanda Lyla Perez, d’une voix remplie de tristesse
-De toute évidence, il semblerait que votre ami se soit suicidé. On a trouvé une seringue qu’elle a caché derrière elle, sûrement elle s’est injecté un poison pour mettre fin à ses jours et d’ailleurs qu’elle est son nom ?
-Jocelyne Hanson, dit Giselle Rogers.
-Et vous avez une idée de pourquoi elle s’est donné la mort ? Demanda Arthur, tournant son regard vers les deux filles.
-Je ne sais vraiment pas, c’est elle même qui nous a demandé de venir la rejoindre car elle voulait nous parler d’un truc important et quand on est arrivé, on l’a trouvé inconsciente et quand je l’ai essayé de la réveiller j’ai compris qu’elle est morte, expliqua Giselle Rogers.
“Mais peut-être qu’elle s’est suicidée à cause de lui…”affirma Lyla Perez et voulant satisfaire sa curiosité Arthur demanda ce qu’elle a voulu dire par là et elle expliqua que Jocelyne Hanson avait des problèmes d’addictions à la drogue et que la personne qui s’occupait de lui en procurait le menaçait de “l’éliminer” parce qu’elle avait refusé de payer sa marchandise. “Peut être qu’elle a eu trop de pression à cause de ça et elle s’est suicidée” dit Lyla en terminant ses explications mais alors que les ambulanciers se préparait à emporter le corps Arthur décida de mettre fin à cette affaire en disant : “Elle ne s’est pas suicidée, c’est un meurtre” et évidemment cela à surpris son oncle ainsi que les deux étudiantes qui lui ont demandé de s’expliquer.
-Pour commencer, votre ami est bel et bien accro à la drogue. Il y a juste à voir les traces de marque de brûlures sur ses lèvres et ses doigts qui montrent qu’elle fumait du crack et ces brûlures sont causés pour allumer un instrument prévu à cet effet qu’on appelle pipe à crack. Maintenant, concernant son suicide, j’ai du mal à y croire pour deux raisons. Premièrement, la seringue qui a servi au suicide, si c’était réellement cette seringue qu’elle a utilisé, il y aurait dû avoir un peu de sang à côté alors que là il n’y en a pas étant donné que le sang aurait suivi l’aiguille de la seringue jusqu’à la peau après qu’elle ait percé les capillaires et ensuite j’ai remarqué que le dessous de ses jambes est totalement recouvert de boues ainsi que deux lignes droites en face de la victime et cela me laisse penser que quelqu’un a traîné le corps jusqu’ici et maquillé la scène en suicide. Cette personne n’avait plus qu’a mettre dans sa main la seringue et a quitté les lieux, expliqua l’étudiant avec un ton à la Sherlock Holmes.
-Donc tu veux dire que là où on se trouve n’est pas la vraie scène de crime mais qu’elle a été tué ailleurs ? Demanda Luka Pearson à son neveu.
-Oui c’est sûrement un meurtre prémédité, tout à été minutieusement préparé par le meurtrier de Jocelyne Hanson.
Sous les ordres de Luka Pearson, les agents de police se sont à mis à étendre leur zone de recherche afin de trouver la véritable zone de crime ainsi que l’arme du crime. De leurs côté Rylie a rejoint Arthur l’a expliqué tout ce qu’ils savent pour l’instant et remarqua que Giselle Rogers, continuant de pleurer, décida de lui passer un mouchoir qu’il garde sur lui mais cette dernière refusa en disant qu’elle a déjà un mouchoir dans sa poche mais alors qu’elle fouillait dans cette dernière, elle s’est soudainement arrêté et pris le mouchoir d’Arthur pour s’essuyer les yeux. Afin de pouvoir trouver d’autres indices Arthur décida d’examiner la victime une dernière fois avant que son corps ne soit amené et Rylie décida de le suivre. Pendant qu’il examinait le corps, Rylie a laisser traîner sa main sur le sol boueux et demanda à Arthur son mouchoir pour qu’elle puisse s’essuyer la main. Il passa son mouchoir et quand Rylie l’a rendue, au moment où il allait le ranger, il remarqua que sur son mouchoir de petit fibres blanches, “D’où ça vient ce truc ?”, se demanda notre jeune détective et là un pressentiment lui est venue et en regardant l’endroit où se trouve le trou de la piqure son pressentiment s’est confirmé et au même moment les deux étudiantes se sont rapprochés d’Arthur en demandant si elles peuvent quitter les lieux, il les regarda d’un air sérieux et dit : “Pourquoi quitter les lieux alors que la personne qui l’a tuer se trouve parmi vous deux ?”.