En ce temps lointain, j’étais un tendron au visage éburné quand je vis venir vers moi un muche
étique et tout déparpaillé. Incontinent, j’en fus éplapourdie puis derechef fort contristée. Cette
apparition me mit dans un grand émeuvement et je m’apensai qu’il avait dû être rafalé ou
valetudinaire pour tomber en ce margouillis. A tout le moins, aimait-t-il s’acagnarder au lieu
d’exécuter quelques tâches pour s’offrir de quoi se repaître à sa suffisance et se couvrir d’un
vêtement seyant. Puis me vint à l’esprit que ce pourrait être un imbriaque croque-lardon. Je
passai mon chemin sans me retourner.
Quelques lignes d’un genre nouveau écrites en « récréation ». Style XVII ème siècle !
Bien amusant.
Bonne journée Coraline.
Merci Marco.
Oh qu’elle est jolie cette langue d’autrefois ! Bravo Cora Line :-))
Merci Séverine. Comme toi, j’aime ce langage désuet et plein du charme d’antan.
Très amusant, il y a des mots difficiles, mais on peut à peu près tout trouver.
Tout à fait certains mots tombent sous le sens !
Merci Haldur de ta lecture.
Bonjour Cora Line
Le XVII ème un temps ou certains ne se refusaient pas la vie de château pendant que d’autres possiblement près de 10.000 se sont tués à la tâche pour le rendre encore plus démesuré.
Je ne sais comment on disait cela en ce temps.
En tout cas en parcourant vos lignes et vos mots je ne pourrai être accusé de délit de vagabondage et pour cela Merci !
Bonjour Roll Sisyphus
J’ignore également comment on appelait ce à quoi vous faites référence car ces quelques lignes ne sont destinées qu’à glisser quelques mots anciens que j’affectionne particulièrement. A mon goût, plus seyants que le style sms ou autre employés aujourd’hui. Merci pour votre lecture.
Péculat:
A dire vrai, pour avoir fait un texte impliquant Nicolas FOUQUET sur-intendant des finances qui organisa en son château de Vaux Le Vicomte une petite sauterie qui resta en travers la gorge du Roi.
Voltaire qui ne portait pas le Monseigneur Nicolas dans son cœur n’hésita pas à le brocarder de la sorte « Le 17 août, à 6 heures du soir, Fouquet était le roi de France ; à 2 heures du matin, il n’était plus rien. » La justice le jugea pour crime de Péculat et le condamna.
Nicolas FOUQUET à la suite d’un procès qui tournait à son avantage et qui ne le condamnait qu’à aller librement vivre ailleurs fut à nouveau l’objet de l’attention du roi qui usant avec ruse de son droit de grâce fit casser le jugement puis décréta qu’il ne devait pas être extradé à vie, seulement emprisonné à vie.
Pignerol fut la dernière demeure de ce Monseigneur