20 avril 1999
Le gendarme songe, en regardant le tas de dossiers urgents qui encombrent son bureau, que cette affaire en comparaison ne paraît pas très importante.
Mais il s’agit tout de même d’une personne qui réapparaît , morte, après avoir disparue il y a une dizaine d’années.
Dans quelles conditions ? Volontairement ? Cela paraît probable ! A la suite d’un accident traumatisant puisqu’il semble avoir perdu la mémoire ? Un drame de la circulation, vue sa phobie des routes ou plus simplement une tragédie de la vie ?
Il faudra vérifier tout cela.
Et tout de même, ces faits concernant des chiens ou loups en rapport avec des événements survenus et toujours inexpliqués.
Le cas est intéressant et captive le gendarme.
Le lendemain, 21 avril 1999.
C’est jour de repos pour le brigadier Mactyre.
Muni d’une photocopie de la carte, il décide d’aller au parking des moines, plus dans un but de balade que dans l’espoir de découvrir quelque chose de nouveau.
Dix ans ont passé, le parking a été réparé, plus aucunes traces de la voiture brûlée. Plus haut dans le bois, tous les vestiges du campement ont disparu, sauf quelques pierres vaguement noircies et éparpillées. En revanche, la table de Napoléon est toujours en place et sa rose des vents indique toujours les quatre directions. De même que le paysage n’a guère changé si ce n’est des nouveaux bâtiments construits.
Dans la forêt, misent à part les traces d’exploitation forestière et de profondes cicatrices dues aux tempêtes qui secouent la régions depuis quelques années, rien n’a vraiment changé. Tout est là comme dans la description mais rien de neuf pour l’enquête.
En rebroussant chemin, il se souvient d’une histoire de réfugiés venant de l’est qui avaient occupé un temps ce parking. Quelque chose à voir avec cet homme ? A vérifier aussi !
22 avril 1999
Après les obligations matinales, saluer les collègues et faire le point sur les affaires en cours autour d’un café, Mac reprend sa lecture dans la quiétude toute relative de son bureau.