A l’heure ultime,
Nul besoin de fleurs.
Mais bonne vinasse
Et douces liqueurs
Qui rosissent les faces
Et égayent les cœurs.
Au jour funeste pour ceux qui m’aiment
Béni pour ceux qui me maudissent
Mais quelques fois tant souhaité par moi-même
Quand dans le dernier râle la délivrance m’emporte,
point de tristesse sauf de ceux que j’abandonne.
Il faut leur léguer ma bonne humeur, ma dérision, ne pas laisser transpirer mon indifférence, ni mon ironie sur la vie menée, faire semblant encore, éternel révolté devant mon impuissance.
Personne ne fouillera mes os, le tison purificateur les aura mêlés aux essences du bois calciné et de pacifiques tempêtes dissémineront ces humbles scories. Je serais dans la terre que tu foule, dans les soupirs sensuels, dans la moindre brise qui te caresse, escarbille dans les rayons du soleil, poussière sur le dos de l’oiseau, enfin libre!
Sous une forme lyrique, la mort paraît plus douce…
Bonjour Cora Line ! Merci de l’avoir lu et commenté ! J’en ai un autre, qui vous plaira peut-être, et qui aborde la mort d’une douce façon 😉 . Mais ce sera pour une autre fois 🙂
Une jolie fin !
Merci !