A l’orée de février, j’ai décidé de tout laisser venir ET (s’en) aller ! Mes yeux grands ouverts sur l’immensité – sur tous ces petits miracles que je laisse filer (sous la flamme de la flemme, sous un surplus d’affect, & dans d’épaisses fumées). Explorer l’intérieur pour, la trentaine bien entamée, mon essence même soigner ! Tout a un sens, tout est (re)lié – & tout part de là : étouffement de l’intégrité, errance dans les bassesses de l’inachevé, sentiment profond de “transparence” (non expliqué) – perte de maîtrise (de soi), de mémoire comme d’Identité… J’en ai fait le tour, j’en ai assez ! Je préfère maintenant << allumer une chandelle, que de maudire l'obscurité >>. Je ne suis plus qu’à “quelques mètres” – m’apprêtant donc à emprunter les couloirs du changement.
Seules mes intuitions me guident aujourd’hui, & c’est comme si elles me contraignaient à fouler le sol de la félicité – à défaut de continuer à fuir l’ennui &/ou la peur d’ennuyer, & de “bouffer la poussière”. C’est comme s’il fallait que je revienne à mes dix ans – pour me reconnecter à cette dernière année, passée sans me leurrer dans de sombres & troublantes substances. J’ai connu, du chaos la danse – une sorte de transe, m’ayant transporté vers une fausse bienveillance. J’ai vu ma conscience s’éparpillée – puis transformer ma bonté en faiblesse (l’exploitant jusqu’à la faire passer pour de la candeur, de l’égoïsme mal placé, de la naïveté) ! Laisser parler l’envie, de ce petit goût “d’autre chose” – “Bonjour février”, place aux métamorphoses…