Est-ce que c’est moi mais je te sens loin, tu n’es plus attentif à moi, on dirait que je t’exaspère, je parle c’est à peine si tu m’écoutes et moi pendant ce temps là je me fais pleins de scénarios on se perd même si on est dans la même pièce je ne te reconnais plus, ma tête va exploser sans parler de mon cœur il palpite je n’aime pas me sentir comme ça on dirait que tu t’éloignes tranquillement de nous, s’il en reste encore un ? Je ne veux pas trop parler tu m’as souvent dit que tu n’avais pas le temps pour ça, que c’était des sautes d’humeur, des caprices, qu’en fait je voulais juste mettre de l’huile sur le feu, que de toute façon je n’étais jamais contente.
D’accord donc il n’y a aucune chance que l’on puisse communiquer. Donc d’une façon ou d’une autre on est baisé mais pas dans le sens le fun, mais plus dans le sens gouvernemental on se fait fourrer mais on n’a pas de fun du tout. Avant de te connaitre je me croyais une personne douce et délicate en fait oui je l’étais mais cette relation toxique m’a transformée en une personne méfiante, amère, désabusée, tu as réussi à me changer pour que je sois à ton gout, comme tu es tellement manipulateur tu y arrives très bien, j’ai tout fait pour que tu me trouves belle, mais c’était jamais assez, mais je ne réalisais pas que je pouvais être belle en étant juste moi. Mais il y a juste un problème je fais comment pour être juste moi ? Je ne sais même pas qui je suis ? Ce que j’aime ? Je ne sais pas, ça fait trop longtemps que je n’ai pas pensé à ça, je pensais plutôt à toi et ton bonheur.
Je faisais tout pour toi, en fait tout ce qui était en mon pouvoir avec les moyens que j’avais autant financiers, que pour t’aider et t’épauler dans la vie pour que tu ai une belle vie de couple avec moi, tu étais heureux tu le disais, je suis contente, mais moi pourquoi je suis si malheureuse ? J’ai tellement pleuré de ne pouvoir être heureuse comme toi, j’étais plutôt la coincée qui était jamais contente, je suis désolé de trop en demander, de vouloir moi aussi être heureuse. Je vais travailler sur moi et essayer de moins en demander pour ne pas te faire fâcher.
Mais au moins tu ne me bats pas, personne ne peut voir que psychologiquement je suis détruite tu as raison de dire que je devrais me faire soigner, une chance que tu es là pour me ramener dans le droit chemin. Mais je vois bien, je te connais, je le sens, le malaise, les non dits qui planent au-dessus de nos têtes, notre orgueil mal placé, le je ne vais pas lui montrer que meurt d’envie de dire attend faudrait qu’on parle, mais non, on ne lâche pas le morceau si vite, on doit faire souffrir l’autre comme il nous a fait souffrir, mais c’est une lame a double tranchant, qu’est ce qui dit que ce le fait souffrir, que ça ne le fait pas plutôt chier.
Donc ce n’est pas un jeu on parle de sentiments et dépendamment des personnalités on a un seuil de tolérance différent a ce qui a trait aux sentiments. On peut détruire une personne beaucoup plus que l’on pense en jouant avec ses sentiments. On peut complétement détruire l’estime de soi d’une personne en très peu de temps. Je me suis dit que ce n’était pas moi ça, de tout faire pour son bonheur et d’en arriver à m’oublier complètement, je déteste être invisible, ignorée, je m’amusais a dire que j’aurais pu être morte et il s’en serait rendu compte quand ça aurait commencé as sentir, ou qu’il faisait juste une amnésie temporaire et qu’il finirait bien par me reconnaitre un jour ou l’autre j’avais quand même la clef de sa maison.
Je me suis souvent demandée et mes amies aussi pourquoi je restais avec lui. Pourquoi ? Pourquoi quoi ? Je reste avec une personne qui m’ignore, qui ne s’inquiète pas de moi, qui m’invite au restaurant mais a chaque fois je dois payer sous prétexte que moi aussi j’ai mangé, de toute façon je ne voulais pas aller au resto je voulais juste qu’on se fasse un souper en amoureux et une petite soirée cinéma à la maison, collée ça coute moins cher mais tu aurais été obligé de me faire la conversation. Oui je parle beaucoup mais de toute façon tu ne m’écoutes pas donc ça s’annule. Mais bon tu étais le meilleur confident je suis certaine que tu ne répéteras jamais mes niaiseries de filles comme tu dis, t’inquiètes tu
ne les sauras jamais non plus, je ne voudrais pas te déranger avec ça, donc ça doit être pour ça que tu es tombé des nues quand je suis partie, là tu étais attentif à moi plus que jamais mais pas pour te préoccuper de moi mais plutôt de tes affaires, je ne veux rien de toi, ce que je voulais te ne me l’a jamais donné et en plus ça coutais rien. Mais je devais en demander trop encore.
J’étais terrorisée de partir, je n’ai aucune confiance en moi, je viens de me flusher
moi-même bravo championne, tu es vraiment prête à tout recommencer ? Je le sais-tu moi ? Je sais juste que je n’en peux plus je ne me suis jamais sentie aussi seule qu’avec lui je me sens vide en dedans, j’ai toujours la gorge serrée et si c’était moi le problème ?, mes hormones qui me joueraient un tour ? Non arrête c’est pas ça, c’est la fin. Pourquoi c’est la fin aujourd’hui, y a personne qui m’a dit qu’il fallait que je mette ça dans mon horaire de vie de couple est ce que c’est avant ou après sortir les poubelles, mais la, ça ne m’adonne pas je suis fatiguée je travaille 50 heures semaine, de toute façon je suis mieux quand je travaille j’ai moins le temps d’être malheureuse, je n’ai pas le courage de déménager, c’est surement pour une niaiserie encore de ma faute mais c’était la dernière fois que tu me criais dessus.
En fait je ne peux plus pleurer, mes glandes lacrymales doivent être chèsséesà force de brailler, tu m’as endurcie mais pas de la bonne façon, d’une personne enjouée et aimante, je suis devenue morte en dedans, désabusée, triste, désillusionnée, détruite, déçue, donc tu vas m’excuser mais je m’en vais pendant qu’il me reste encore un échantillon de personnalité et aucune confiance en moi. Mais tu ne m’as pas enlevé mes souvenirs de ma vie avant toi quand je souriais encore et j’ai envie de les revivre je sais que j’étais bien parce que malgré ma peine ces souvenirs me font sourire. J’ai le plus grand trésor au monde, mes enfants. J’ai une idée de où je vais aller, oui ça fait un bout que j’y pense, donc je pars sans me retourner parce qu’on ne peut arrêter d’aimer quelqu’un du jour au lendemain si on l’a aimé pour vrai bien sûr.
Mais pour ma santé psychologique entre autres je dois m’éloigner et commencé a faire mon deuil, mais je me rends compte que ce n’est pas un deuil comme une peine d’amour mais plus faire le deuil d’avoir échoué, une relation dans laquelle j’avais mis beaucoup d’espoirs, j’avais déjà planifié mon avenir, malgré les petits défauts que tous les couples connaissent, je me disais que j’arriverais à avoir une vie de famille normale et sereine. Je ne voulais pas abandonner avant d’avoir essayer j’étais plus forte que ça. Mais j’ai eu la réalité en pleine face, ce n’est pas avec toi que je vais l’avoir. Je n’ai pas envie de vivre ma vie de couple comme ça, je ne suis pas une femme de ménage, ou une cuisinière, ou une couturière, ou une psychologue, tout ce que fini en ère ou ogue, je suis aussi ta conjointe je serais supposée avoir un peu de considération, moi aussi je travaille, mais bon c’est à moi de faire ça, si je veux que tu sois de bonne humeur, je voulais juste que tu m’aimes. Je ne suis pas complètement folle, non plus, je voyais bien le malaise, je te connais depuis longtemps, mais ça va, je vais juste prendre mes bébelles, pas les tiennes, t’inquiète je ne veux rien qui va me rappeler toi, après plus de 10 ans ensemble on a acquit certaines choses ensemble mais c’est pas important, c’est du matériel et je ne suis pas matérialiste, je voulais juste être aimée, de toute façon c’est le moindre de mes soucis, ce n’est pas ça qui va me redonner une estime de moi.
Mon rêve vient de disparaitre devant mes yeux, qui ne pleurent toujours pas, je me fout du matériel, je veux partir vite avant de changer d’idée parce que je me chie dessus littéralement, j’angoisse mais je ne pleure toujours pas, j’ai des palpitations, parce que je ne sais pas ce qui m’attend. Je me sens forte je suis décidée, je suis à bout, je suis fatiguée psychologiquement, je ne sais pas ce que je veux, j’ai des enfants et ils savent quand leur maman n’est pas heureuse même si je souriais a travers mes larmes on ne peut pas les duper si facilement. Je voulais les protéger, je n’ai pas réussi, ils ont entendu trop de chicanes, mais ils sont forts et merveilleux, même si ils n’ont pas eu un bon modèle de vie de couple, ils me traitent comme une reine, donc ils devraient bien traiter la femme de leur vie. J’espère qu’ils me pardonneront un jour, mais je devais être certaine de ma décision, pour mettre un point final à cette relation toxique et ne jamais me retourner.
Des fois je me demande pourquoi j’ai enduré ça aussi longtemps ? C’était surtout psychologiquement que c’était difficile. Comme je n’avais plus d’estime de moi je me disais que personne d’autre ne m’aimerais que de toute façon je n’étais pas assez bien pour personne. J’avais toujours espoir que ça change, tout le monde dit qu’on ne peut pas changer une personne, et je me dis que c’est vrai on l’a connu comme ça et peu importe l’âge cette personne de qui on est tombé amoureux restera comme ça, oui mais, des améliorations ou des ajustements sont possible mais pour ça il faut être deux à le vouloir.
Mais fondamentalement une personne qui n’est pas affectueuse ne le deviendra pas, en tout cas je ne crois pas. Mais moi j’étais tombée amoureuse de certaines choses chez lui quand je l’ai rencontré mais quand j’ai vu les vices cachés il était trop tard. Je n’avais pas pris le temps d’écouter ma mère qui me conseillais de prendre mon temps alors voila, il n’y a que moi a blâmée, j’imagine qu’il faut que je me dise que c’est une leçon, que je vais apprendre de mes erreurs, ça oui, mais je trouve juste que j’ai payé pas mal cher pour apprendre qu’il faut commencer par connaitre quelqu’un avant de se jeter dans le vide oui parce que c’est toute une aventure la vie de couple. Mais j’avais un besoin impératif de me sentir aimée, être importante pour quelqu’un (à part mes enfants), avoir une vie de famille pas parfaite mais parfaitement imparfaite. J’avais pratiquement (aimez-moi) d’étamper dans le front, donc proie facile pour les manipulateurs.
Wow, le réveil est brutal, j’étais tellement vulnérable, j’avais un grand vide en moi et je rencontre quelqu’un. Je suis folle de joie, ça oui ça parait un peu trop on se calme, c’est ce que j’aurais dû faire. À la place j’étais devenue son avocate, je lui trouvais des excuses quand je savais très bien que c’était le dernier des cons. Mon entourage voyait clair eux, ils n’avaient pas de lunettes rose comme moi. Mais je n’écoutais pas, je suis majeure et vaccinée je sais ce que je fais. Mais je suis plutôt arrivée en pleine face dans un mur. Bravo championne ! !!
Tu as fait ça comme une grande. Je me suis lancée dans cette relation comme une poule pas de tête, méchante tête folle, toi tu as vu que je te voyais dans ma soupe, tu voyais encore très clair, tu venais de trouver la candidate idéale. En fait je crois que je ne suis pas trop compliquée, faut que je bouffe un peu, être au chaud, beaucoup d’affection, trop pour toi, et me sentir aimée avec quelques exceptions un peu comme un golden retriever????. Ha oui quand je suis dans ma semaine je ne suis pas dangereuse, Je peux brailler en écoutant la poule, mais c’est temporaire, si c’est trop intense tu as juste à me pitcher
du chocolat, c’est un médicament idéal pour le SPM,
Donc il devait se dire : la cocotte est vulnérable, et elle est groupie de moi, aveugle, naïve, honnête et généreuse, aucune confiance en elle, estime d’elle très basse, donc facilement manipulable. Je voulais tellement être aimée avoir un amoureux quelqu’un pour partager ma vie, je crois que c’est de la dépendance affective, quand tu acceptes n’importe quoi juste pour ne pas être seule, pour te sentir aimée, juste pour avoir un sourire ou un câlin. Tout ce que je voyais c’est que c’était surement moi qui avais un problème je devais trop en demander, de l’affection, de la considération, un peu de ton temps, mais bon tu m’as dit que de toute façon je n’étais jamais contente.
Donc bonne raison pour me le faire payer, tu m’ignores encore …. Jusqu’à temps que tu ais besoin de toi, je me dis yesss
ça devrait pas être long, le souper s’en vient, ça prend quelqu’un pour le faire et c’est le golden qui va le faire. Mais je n’aurai pas droit a un merci parce que je n’ai pas été gentille tantôt je bockais ça l’air, oui c’est vrai si ce que tu appelles bocker
c’est quand je t’ai demandé de me donner plus d’affection ou au moins ne pas me repousser quand je viens de faire un câlin. Mais bon ça l’air que c’est juste dans les films les couples qui sont heureux, yark caca. Je suis trop exigeante.
T’a compris ?! Oui mais non, parce que je vais vivre 15 ans comme ça, je voulais faire comme mes parents ça va faire 50 ans cet été que mes parents sont ensemble. Et je voulais juste être comme eux, passer ma vie avec celui que j’aime, je ne les ai jamais vu se chicaner, ils se parlaient, ils prenaient soin un de l’autre, ils s’aimaient. Pourquoi moi je ne pourrais pas faire pareil, mais ça ne pouvait pas être si simple, je devais réussir toutes les épreuves avant de mériter avoir un amour sain comme celui de mes parents.
Mais y a personne qui m’avait dit que des fois on tombe sur des personnes, comment dire moins attentionnées que d’autres. Mais je me suis rendue compte que les épreuves étaient trop difficiles, même impossible pour moi, comme si c’était fait exprès pour que j’échoue. Mais je n’ai pas abandonné tout de suite j’ai quand même essayer de me rendre sur le piédestal ou je t’avais mis depuis toujours, au fil des années le piédestal est devenu trop haut pour moi, ou c’est peut être moi qui m’enfonçais, peu importe je n’étais pas assez bien pour toi. Peut-être que si tu m’avais encouragée dans mes projets ? Mais pendant que tu m’ignorais d’autres m’encourageaient.
Je me suis donc sortie la tête de dans le sable, j’ai arrêté d’essayer de matcher mon linge avec la tapisserie pour passer inaperçue parce que tu as détruit mon estime de moi, j’ai pris tout le poids du monde sur mes épaules, c’est comme ça que je le voyais, et je suis partie, comme j’étais arrivée 15 ans avant et je ne me suis jamais retournée. Je me suis tournée vers les personnes les plus importantes de ma vie, mes enfants, ma raison de vivre.
Je suis restée un an avec eux, mes deux garçons et ma belle fille, je n’ai jamais été aussi heureuse j’étais avec des anges, des personnes qui ne me jugeait pas, qui ne me demandait pas d’être plus ci ou moins ça, je pouvais être juste moi, ils m’aiment sans condition, ils m’encourageaient a tous les jours, sans rien attendre en retour, ils me complimentaient eux, mais j’étais quand même méfiante, pourquoi ? Parce qu’on a connu une personne manipulatrice et pour nous c’est difficile de croire que des choses peuvent être gratuite, mais ça fait tellement de bien a entendre pour n’importe qui même si on est timide on rougit on est mal à l’aise mais quand on est seul et on y repense un beau grand sourire illumine notre visage.
Cette année que j’ai passée avec eux, a été la plus belle de ma vie. Je me suis épanouie, j’ai repris confiance en moi. Cette relation avec un manipulateur, narcissique, m’a changée, des blessures psychologiques qui sont invisible mais qui marquent à jamais mais j’ai appris. Je me suis fait une carapace pour me protéger des futurs manipulateurs, mais je savais que seul le vrai homme de ma vie me ferait baisser ma garde parce qu ‘il m’aimerait pour qui je suis. Et non pour ce que j’ai a offrir.
La vie est déjà assez compliquée comme ça alors la vie en plus a deux, tout est multiplié par deux, autant les bons moments que les mauvais. Donc c’est primordial de faire une équipe pour passer ensemble à travers les épreuves pour pouvoir apprécier les bons moments parce qu’eux aussi sont multiplié par deux, on est plus fort a deux, sans essayer d’être plus fort que l’autre on devrait plutôt unir nos forces et nos compétences pour en faire quelque chose d’indestructible.
Je parlais de mes parents qui sont ensemble depuis 50 ans le 16 aout, j’ai rencontré l’homme de ma vie le 16 aout, est ce que c’est un signe ? Le destin ? Je sais que c’est l’homme de ma vie, parce que grâce à lui, je suis moi, il m’aime pour qui je suis, avec mes défauts et mes qualités, avec mon bagage de linge sale, je me suis épanouie, il a cru en moi, beaucoup plus que moi, il m’apprend à m’aimer, a poursuivre mes rêves, a avoir confiance en moi, il m’a apprivoisée, on est une équipe, pour lui je ne suis pas une princesse mais SA princesse.
Ne traversez jamais la mer pour quelqu’un qui ne traverserais même pas un ruisseau pour vous. Ne laissez jamais personne détruire vos rêves, et vous enlever votre estime de vous. Vous êtes unique et exceptionnels et ne laissez jamais personne vous faire croire ou dire le contraire.