“Deux sourires qui se rapprochent – Finissent par faire un baiser.” – Victor Hugo.
C’était lors d’une belle matinée d’août. Ces matinées encore préservées de la chaleur, par la rosée humide du matin et qui s’éternise jusqu’à midi. Tu as glissé une main le long de ma mâchoire et jusque dans mon cou. Les yeux dans les yeux, tu m’as avoué, le cœur battant trop vite, que tu avais envie de m’embrasser. Et le mien s’est emballé.
Je ne suis pas de ces gens qu’il faut laisser réfléchir ou hésiter dans ces instants-là. Alors, ce moment, suspendu entre nos deux volontés, je m’en veux de l’avoir troublé, brisé. Parce que tu vois, ton aveu sonnait comme une question et, je suis sûre que c’était volontaire. Tu ne m’as pas infligé la chaleur de tes lèvres. Tu m’as laissé me défiler, parce que tu ne voulais rien m’imposer.
C’était lors d’une belle matinée d’août. C’était un instant perdu. Et je m’en veux, tu vois, de ne pas avoir cédé à l’envie, cette fois-là.
Je suis fan de cette citation ! ?
Merci pour ce beau partage.. même si je regrette la fin de ne pas céder à l’envie..
@Joseph Safri Cette fois-là 😉
Peut-être qu’une suite apparaîtra bientôt…
@Léora .. j’attends la suite avec impatience