Regarde- toi. T’es laide. Pitoyable. Tu fais attention à rien.
Regarde- toi. Personne voudra jamais d’une fille comme toi. T’es bizarre. Perchée.
Regarde- toi. Tu parles avec ta tête. Même pas foutue de faire un choix.
Regarde- toi. Quand les gens t’observent, ils voient à l’intérieur de ton crâne. Ils voient quel monstre tu es.
Regarde- toi. Mais où est-ce que tu vas? T’es rien. T’es personne. T’es même pas humaine.
Regarde- toi. Toi, bête de foire. Fou du roi. Machine rouillée. Robot démodé.
Regarde- toi. Regarde les ombres sur tes murs. Elles sont réelles. C’est toi qui ne l’es pas. Tu ne l’es pas. T’es qu’une illusion. Une tâche d’encre indélébile sur une feuille trop fine. Tu t’étales. Tu prends de la place. Trop de place.
Regarde-toi. T’es même pas à ta place. Y a pas de place pour toi.
Regarde- toi. Et disparais.
Pauvre d’elle… est-elle si monstrueuse ?
Wouaw. Je trouve cela excellent Car toute inhumaine qu’elle soit décrite, elle se transforme sous l’avalanche de mots déversés de sa pseudo inhumanité par un pseudo humain. Les places et les cartes s’échangent, se brouillent lentement et ça c’est fort. Très cool .merci.
Merci beaucoup! J’ai écris ce texte directement sur wikipen. Donc pas d’autre jet, amélioré.