Des larmes salées et au goût amer,
Débordent de ce palais vitreux et désert,
Noyant, au passage, un arbre de ses feuilles découvert,
Emportées par la violence des tempêtes et la rudesse des hivers.
Un sentiment lourd et démesuré de haine m’a envahit,
En observant cette chair à l’allure de vampire
Que j’aimerais tant déchirer et laisser ici- là pourrir.
Pourquoi une création biscornue, plutôt qu’une éradication préventive?
Cette douleur en mon sein
Qui, comme un étau incassable, m’étreint,
Ce fardeau en mon âme, au début bénin,
Puis grandissant à en devenir ce mal cyclopéen.
Si cette bourse de poudre noire
Disséminé jusqu’au dernier de mes couloirs,
N’était, assurément, qu’un dû expiatoire,
Sentence de mes déboires?
Peut- être n’y a- t’il pas d’épilogue,
Pas d’antidote.
L’acceptation sans formol
Ne serait- il pas préférable à la camisole?
Mes déboires hormonaux m’obligent à composer pareille mélancolie. Aucune inquiétude, je vais bien! 🙂
écrire pour hurler sa douleur… Paul Eluard écrivait "le tout est de tout dire".
Un très beau message 🙂
@Alvyane Kermoal Merci beaucoup! Ma préférence va à Baudelaire en ce qui me concerne. 🙂