De toutes les armes de destruction massive, c’est finalement la reproduction qui tient le pompon.
Mais de cette destruction, si sur notre belle planète, il devait renaître la vie même et sa diversité, elle serait la bienvenue.
Quand le moment est venu de disparaître pour laisser place à d’autres, il faut savoir quitter la scène avec honneur et dignité. « Morituri te salutant ».
Shiva le destructeur et Brahma le créateur, sont les deux faces de la pièce de la vie, cette pièce qui a commencé à l’instant du big bang et dont nul ne connaît la fin. De leur indispensable dialectique naît l’évolution.
Quoiqu’il arrive, l’évolution adviendra car sa roue ne s’arrête jamais. Et elle est avant tout spirituelle.
Si l’espèce humaine par son orgueil égoïste refuse cette évolution, la roue de l’évolution l’écrasera inexorablement et elle laissera place à d’autres espèces qui prendront le relais.
Elles seront bien sûr beaucoup moins évoluées au départ, mais au fil du temps elles nous dépasseront.
Comme toujours, le choix est entre nos mains : grandir ou disparaître. Nous disparaîtrons parce que nous l’aurons choisi ou nous grandirons parce que nous l’aurons choisi.
C’est notre liberté.
Changement d’ouvrage
Pour des raisons indépendantes de notre volonté, « L’araignée qui voulait de venir pianiste » devient « L’homme et la femme vertes ». L’auteur présente ses excuses les plus sincères à ses lecteurs pour cet évènement pour le moins innatendu, sinon saugrenu.
Par ailleurs le lecteur attentif aura remarqué le pluriel de l’adjectif. Or le masculin l’emportant sur le féminin et cet adjectif s’appliquant à l’homme et à la femme, l’auteur aurait dû intituler l’ouvrage « L’homme et la femme verts ».
Que nenni. Nous ne sommes plus à une époque où la force physique constituait l’essentiel de la force productive, le masculin par sa musculature hypertrophiée par la testostérone l’emportant alors effectivement sur le féminin.
Ce qui compte aujourd’hui, ce sont l’intelligence, la rapidité d’esprit, la subtilité, la sensibilité, l’ouverture d’esprit, tous domaines, en étant optimiste, où l’on peut supposer une égalité entre les deux sexes. Quoi que.
Cette égalité émergente doit se traduire dans le langage et dans les règles grammaticales qui le régissent. La règle du masculin l’emportant sur le féminin doit s’éteindre. Mais que faire ? Que le féminin l’emporte sur le masculin aurait pu constituer une belle revanche, mais les vendettas sont sans fin. Ainsi nous proposons l’accord de proximité. Désormais l’adjectif s’accordera au genre du mot le plus proche. Ainsi on dira : « Un tabouret et une chaise bleues » et « Une chaise et un tabouret bleus », « Un biscuit et une biscotte croustillantes » et « Une biscotte et un biscuit croustillants », « Un chacal et une hyène hurlantes » et « Une hyène et un chacal hurlants »…