І – UN SYSTÈME DÉPASSÉ
De tout temps, la gouvernance démocratique est au cœur de l’actualité politique au Sénégal. Cette gestion des affaires de l’État ne peut être une réalité qu’après l’accession au pouvoir d’un mouvement capable de mettre en avant un système fiable encourageant assurément des institutions crédibles et la marche vers l’essor économique.
Le constat est fait que l’alternance politique réalisée en 2000 n’a pas eu les effets escomptés. Cela, malgré le changement de régime survenu en 2012: les Sénégalais se sentent toujours otages d’un système en faillite qui a fini d’étouffer les secteurs d’activités, poumons de l’économie nationale.
Les verrous doivent sauter
Autant, la force organisée du peuple devient une alternative crédible qui pourra impulser une véritable gouvernance démocratique propice aux plans de développement socio- économiques. Le pays pris dans les entrailles d’un système corrompu d’où le besoin des Sénégalais d’articuler la défense de leurs intérêts et la volonté de transformation du Sénégal afin de stopper la démarche des vendeurs d’illusions tapis dans l’ombre d’un président aux pouvoirs démesurés.
Pour que jaillisse la puissance du peuple souverain, par quel processus l’union des forces autour du Mouvement «RMP» permettra t- elle d’apporter les ruptures tant attendues?
La révision du système ancré sur le néo – libéralisme demeure structurellement les clefs qui ouvrent les portes du progrès.
Les partis ou les coalitions de partis politiques, aujourd’hui remis en question, sont coupables d’une gestion sélective de la classe sociale créant ainsi de nouveaux riches d’un côté et de nouveaux pauvres de l’autre. La synergie des mouvements à pied d’œuvre pour une gouvernance démocratique n’est rien d’autre que l’achèvement d’un peuple escroqué et retardé sur le plan économique.
Après 60 ans d’indépendance, les partis politiques ont – ils failli à leur mission ?
Au-delà même des considérations partisanes, les verrous doivent sauter.