Lettre à ma sœur 2011
Ma chère sœur,
Comme tu le supposes avec justesse dans ton mail le plus récent, effectivement on pense à toi, on t’aime.
A l’heure où les épreuves s’accumulent, où tu es blessée, dans la chair où tu souffres aussi dans l’âme, tu pourrais être tentée par le découragement et l’abandon, mais :
l’espérance ne doit jamais s’éteindre, chacun de nous possède la force de l’âme, cette combinaison d’orgueil personnel et d’humilité d’être au monde, toi la petite sœur, tu en as de l’âme à revendre ! Je ne me rappelle pas t’avoir vu baisser les bras une fois.
C’est vrai c’est tentant après tout, même Jésus, excuse-moi du peu, a douté lui aussi, cependant je ne peux croire que ce soit ton genre de te coucher face à la faucheuse, je te connais petite sœur, c’est toi qui décides.
Donc je vais être un tantinet égoïste, ce qui m’est facile, voici quelques raisons de ne pas faiblir :
Parce que c’est dans l’ordre des choses d’abord Papa (pardon mon père), ensuite Annie pardon ma grande sœur), ensuite moi, voilà penses-y, un peu de respect de la hiérarchie que diable.
Parce que j’ai envie, et que Annie aussi, que Papa et Alberic et Julien et Lisa et toute la sainte famille ! (je te connais tu adores nous faire plaisir !)
Parce que tu ne vas pas laisser quiconque, même NEPHYS décider pour toi et tu l’attends la tête haute. (Une vraie tête de mule !)
Enfin parce que ce n’est pas fini tu as un putain de tas de choses à faire encore !
Voilà, tu ne vas pas te laisser distraire par un crabe tout de même ! Tiens dès que possible on fera un repas de famille, je ferai des … crustacés.