Chapitre 8 : Une Hache céleste.
Le soleil n’était pas levé que Guerro réveilla Cali, mais ce dernier n’arrivait pas à fermer les yeux. Il voulait graver le visage de l’assassin de son père dans sa tête pour le retrouver et se venger. Les deux hommes marchèrent une trentaine de minutes en direction du château. Cali avait son épée dans le dos alors que guerro comme tout bon chevalier l’avait à son ceinturon. Arrivés devant le château, les deux hommes contournèrent la grille du château et passèrent par une trappe se trouvant côté est du château. Cette dernière se trouvait sous un buisson magique qui faisait vrai à tous ceux qui ne connaissaient pas la dite entrée. Quelle ne fut pas la surprise de Cali quand il vit Guerro piétiné ce buisson tout en passant à travers. Les deux hommes prirent un petit couloir puis un autre sur la gauche et montèrent beaucoup d’escaliers. Cali tirait la langue de cet effort matinal qui en aurait fatigué plus d’un. Ils entrèrent dans la chambre du général Mélence. Des ronflements résonnaient dans la pièce quand une hache passa entre les deux cambrioleurs et alla se loger dans le mur.
– « C’est comme ça, qu’on réveille un de ses amis au petit matin. En voilà des manières. » cria l’homme qui se releva.
C’était un colosse de deux mètres, barbu, dont la puissance avait troué un mur. Cali essaya de ramasser la hache non sans difficultés. Il n’était pas seulement grand mais aussi imposant un vrai roc large des épaules. On n’aimerait pas se retrouver enfin d’elle pendant un corps à corps sans armes, pensa le jeune garçon.
– « Et en plus tu me ramènes un jeunot ! » ajouta t-il dubitatif.
« Il s’agit du fils du défunt Julius, que j’ai sauvé des griffes du fameux chevalier noir balafré »
« Comment ça, Julius est mort ! » s’étonna le général.
« Le chevalier noir est dans les parages, il a deux épées célestes en plus et un apprenti qui peut en fabriquer plus. Avec tous les autres détails, ça sent une rébellion très prochainement. » expliqua Guerro à son ami.
« Je vois, je vais tout de suite alerter le roi. Tu as très bien fait de venir me rendre visite . Cachez derrière le rideau, j’appelle mon second qu’il prépare notre venu au roi. »
Les deux hommes se cachèrent derrière le rideau, Mélence donna ses consignes à son second qui partit les exécuter sur le champ.
« Attend qu’on soit parti puis retourne à ta cachette, ne te fais pas voir ! »
« Comme d’habitude, mon ami » dit Guerro en serrant son ami.
« Jeune homme, je suis désolé pour ton père, je te laisse entre de bonnes mains. »
L’homme quitta sa chambre et se dirigea par les escaliers vers la cour où l’attendait son cheval et ses hommes. Le général monta sur son destrier la hache accrochée derrière son armure quand à la grille on annonça un convoi royal. Cali et Guerro s’approchèrent discrètement près de la fenêtre. Un convoi de huit hommes pénétra dans l’enceinte du château et arrivèrent à hauteur de Mélence. Les hommes observaient de la fenêtre quand tout à coup Mélence dégaina sa hache au moment où deux tornades de feu s’abattirent sur lui et ses hommes les autres adversaires sortirent leurs épées, des épées célestes et attaquèrent Mélence. Le général sauta de son cheval et transperça deux de ses assaillants en un seul coup, il mit son épee en avant pour parer à nouveau l’attaque des deux sorciers. Soudainement, il mit ses genoux au sol, un chevalier à la capuche noire, venait de lui enfoncer son épée dans le ventre puis enchaîna avec son dos. Le visage de Mélence finit dans la poussière de la cour, rejoignant ainsi tous ces hommes. Ce dernier enleva sa capuche, laissant apparaître sa balafre.
Il ordonna « Pas de rescapés et faites des dégâts ».
– « Encore lui » dit Cali qui sortit son épée prêt à rejoindre la cour.
– « Non, tu ne peux rien y faire. Tu n’es pas prêt. Si tu veux y arriver un jour, je te propose de te former. Cela durer longtemps, peut-être des années, mais je t’apprendrai tout ! » proposa l’homme.
– « Quand commençons-nous » fit l’enfant sans avoir réfléchi.
« Mettons nous à l’abri et nous commencerons, il faut détruire cet homme !» ajoute le vieil ermite furieux et impuissant.
Les deux hommes se dirigèrent vers la sortie en prenant le chemin secret comme à l’aller. A la sortie Guerro décida de partir vers l’est. Il expliqua à Cali surpris que la prochaine étape de ce tueur était eux donc la fouille de la forêt hantée, c’est pour cela qu’il fallait partir rapidement. Le balafré allait inventer encore quelque chose et le portrait de Guerro à nouveau affiché pour une récompense.