Tu écris
Tes lunettes
Sur la mine
Qui te mate
Grossissant
Et crisse et manifeste
Sous les pavées la page
Et son soleil
Blanc
Le cirque d’une pensée
Et tous ses numéros
Qui trahissent l’ennui
Sans la majuscule de l’enflure
Du cœur machinal
Qui écrit
Pour un qui sait pourquoi
Peut-être
Les fleurs fanées
Des anciennes balades
Les accords troublants
Des airs oubliés
La main amollie
Des profonds désirs
Et voilà que sur l’araignée
Tu fonds pour des morpions
Que tu hèles comme un dresseur de fauves
C’était du verre
A l’œil
Un tesson
Perdu dans un champs minéral
Meuble du désert
Ruine d’un autodafé