Dans un premier temps, comprenons-nous sur cette situation. Il est indéniable que tous ceux qui ont la possibilité de décrocher une activité qui les contente savourent d’un avantage rare. Je n’irais pas contre !
Alors, sommes-nous contraints immanquablement d’apprécier notre travail pour jouir de la vie ?
Néanmoins de là à conclure que tous ceux qui ne sont pas dans ce contexte rêvé ne peuvent pas aspirer au bonheur serait utopique, me semble-t-il !
Certains d’entre vous répondront qu’il ne s’agit en fait que d’une fondamentale question de mots.
Cependant les termes résident afin de livrer nos justes pensées auxquels hélas si on s’acquiesce de les employer à tort et à travers, on aura rapidement des difficultés pour se comprendre.
Bref, il n’est pas de toute évidence d’aimer son boulot dans l’existence pour être bienheureux, mais cela y contribue ! Car si cela devait rester ipso facto, il y aurai de nombreuses personnes pour qui le bonheur deviendrait par le fait même, un objectif inaccessible, un idéal impossible.
On ne travaille pas toujours dans le secteur qu’on affectionne dans la vie professionnelle !
Nous ne demeurons plus au siècle où un individu pouvait démarrer des études puis bosser dans la carrière de son choix, jusqu’à sa retraite; grâce à l’assurance et à la gratitude de l’établissement pour laquelle il a œuvré.
Puis que dire de salariés qui n’ont pas obtenu d’examens universitaires ?
Dans bien des emplois, cela n’est ni catastrophique ni préférable !