Je me réveille encore une fois en sursaut. J’ai pris l’habitude d’être réveiller par ce cauchemars qui hante mes nuits depuis mes 8 ans. Vous savez le genre de cauchemars auquel on ne peut échappé, celui qui va vous suivre toute votre vie, celui qui a commencé à cause d’un souvenir tragique, d’un souvenir qui vous ronge de l’intérieure depuis tant d’années.
Le front en sueur, le souffle qui s’accélère et cette envie de crier, d’hurler mais aucun son ne veux sortir de ma bouche. Et tout d’un coup je me réveille enfin et je reprend peu à peu mes esprits. Je suis seul et je n’ai personnes pour me rassurer, seul face à mes démons et mon chagrin.
Tout a commencé il y a 17 ans, c’étais une journée qui avait commencé comme les autres. J’avais 7 ans à cette époque, j’étais une petite fille joyeuse, qui aimer la vie comme tous les autres enfants. Mais en me réveillant ce matin là je ne me serais jamais douté que cette journée détruirait toute ma vie.
Ce matin là ma mère est venus nous réveiller ma sœur et moi, elle nous avait préparer le petit déjeuner et nous répéter sans cesse de nous dépêcher parce que nous devions partir voir ma grand-mère à la campagne. Je me rappel qu’on c’est très vite préparer, on étais très heureuse de passer une journée à la campagne et surtout de retrouver notre mamie, même si par les liens du sang ce n’étais pas notre vrai grand-mère on l’aimer comme tel. Ma mère c’était mariée avec quelqu’un d’adorable, qui nous donner beaucoup d’amour et nous élever comme ses propres filles.
Je me rappel que dans la voiture on crier avec ma sœur ce qui nous a valu quelques engueulades de maman. Au bout de quinze minutes de route nous voilà donc arrivée. A peine descendu de la voiture, ma sœur et moi courront vite faire un bisous à notre petite mamie. Ensuite nous sommes partis jouer dehors. Arriver midi on nous appel pour le repas, je me souviens que ma mère crier parce qu’elle n’arrivait pas à joindre mon père. Elle disait qu’il étais insupportable de pas répondre au téléphone. Le repas finit je repart jouer dehors avec ma sœur. L’après-midi ce déroule très bien. En fin de journée ma mère nous rappel pour ce préparer à rentrer, elle râler toujours parce qu’elle n’avais pas réussi à joindre mon père.
On à commencer à préparer nos affaires pour partir. Tout étais prêt, il rester plus que les derniers câlins et bisous et on pouvais reprendre la route. Sauf que rien ne c’est déroulé comme ça. Au moment de partir le téléphone a sonné, c’était mon autre grand-mère qui voulais parler à ma mère. Elle a prit le téléphone pour entendre ce que sa mère avait à lui dire, et au bout de deux minutes son visage à changer, elle a hurler de toute ses forces, j’avais jamais entendu personne hurler de cette manière la. J’ai compris que quelque chose n’allais pas, qu’elle venais d’apprendre une mauvaise nouvelle. Elle a raccrocher le téléphone, m’a regarder pendant quelques minutes en pleurant et en disant que c’était impossible, que ce n’était pas arriver. Elle c’est approcher de moi, à genoux, ses larmes n’arrêter pas de couler sur ses joues, elle m’a prise très fort dans ses bras en me répétant qu’il m’aimer malgré tout. Puis elle m’a regarder et m’a annoncer la pire nouvelle de toute ma vie entière, mon père était mort.
Mon père cette homme que j’ai toujours admirer et que j’avais idéaliser. J’ai toujours penser que mon père serait là dans tout mes moments, facile comme difficile. Je me disais toujours qu’il serait prêt à soulever des montagnes pour sa petite fille. Cette homme que je croyais immortel et qui pourtant venait de m’abandonner, de me laisser seul face à moi même. En une fraction de seconde mon monde venait de s’écrouler. J’allais devoir apprendre à avancer sans mon pilier dans la vie. Je devais admettre que l’homme le plus important à mes yeux avait choisit de mettre fin à ses jours, qu’il avait choisit la mort plutôt que son enfant.
17 ans, 17 années de douleurs, de questions et de rancœurs. Aujourd’hui je peut dire que j’ai réussi à faire de cette tragédie, ma force. Oublier son geste est impossible mais j’essaie chaque jours qui passe de pardonner ou du moins de comprendre que parfois quand la vie deviens trop cruel, certaines personne ne trouve pas d’autre moyens que baisser les bras.
Nous sommes le 21 août et cela fait 17 ans aujourd’hui que tu as rejoint les anges. Et cette année j’ai eu envie de partager mon histoire plutôt que de verser des larmes. Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais jusqu’à mon dernier souffle.