C’est au crépuscule
Que sa vue s’évanouit
Comprenant que l’espoir est nul
Personne pouvant soigner sa vie
Né pour un destin funeste
Âme enfermée dans un corps
Au regard vide; voilé de tristesse
Coeur de sang sale, respirant sa mort
Charogne au cerveau pourrit
Rongé par la vermine
Démon occupant ce cadavre, il dépérit
Chacun de ces pas l’approche de L’Âbîme
Nul Être détournera cette abomination
De son macabre chemin
Sortit du sein de sa mère, cet infâme rejeton
Poursuit la route de son destin
Enfin viendra le jour où, sa marche accomplie
Les corbeaux, ces vautours, festoieront de sa vie
Son âme retrouvera enfin le repos
Alors il demeurera heureux, couché sur un lit de roseaux
Superbe