Tu entres dans ce Monde fantastique
Où tu admires tes Reflets
Dans des Océans Mirifiques,
Ton Regard est aussi avide
Que des Etoiles invisibles
Eternellement vides,
Tu penses que tes clics,
Illusions informatiques,
Te rapprochent de tes Cliques,
Ton image se Surexpose
Et ton Esprit explose,
En Mode Ultra Overdose,
Ton Avatar est un piège égocentrique,
Des Milliards de miroirs numériques
Alimentent des Passions synthétiques,
Dans ce Métaverse uchronique,
Ton cerveau est un bazar à Sens Unique.
Tu erres …
Dans des Mondes Utopiques,
Gouvernés
Par des idées automatiques,
Tu erres …
Dans des Nuages de Pixels,
Où les Images
Sont des Mirages artificiels,
Ce Métaverse
Fonctionne en Sens Inverse,
Où le Réel se renverse,
Le plus tu restes
Le plus tu t’abandonnes,
Eloignés du Concret
Tes Jardins Secrets
Sont maintenant dévastés.
Tu n’existe plus dans ce Temps,
Tes Rêves se sont vaporisés
Dans une Autre Eternité.
[ Illustration : The Luminarium : Matriception par Julian Faylona ]
J’adore les milliards de miroirs. Le vertige du virtuel. Tous les pièges y sont bien décrits. Bravo le poète!