Il y a dans ce monde des gens qui partent vite,
Et d’autres qui persistent longtemps,
Même si au final, ils finiront tous avec tonton Gaëtan.
Les prairies se meuvent lentement,
Les graminées s’y déploient tout azimuts,
Au rythme délicat du vent,
Et le ciel est empli des longs, des petits nuages, des doux et des brutes.
Les feuilles volent dans la petite cour,
Il n’y a pas que les feuilles qui s’y adonnent, nuit et jour.
Les arbres sont remuées par les courants d’air,
Les enfants se réjouissent, c’est clair.
La nostalgie se promènent en nos cœurs endormis,
Nos âmes se remuent, des larmes coulent sur ce qui fut.
Nous repensons encore à nos premiers amours, nos premiers amis.
Le ciel se couvre… Il est tant de se protéger.
Dans un chalet au milieu des Alpes savoyardes,
Au milieu des terribles grondements de tonnerre,
Zyeutant le ciel zébré de terrifiants éclairs,
Nous y prenons, avec force peur, la plus grande garde.
Il pleut des cordes, autant dire que c’est une vrai inondation,
J’ai peur pour ma peau, j’ai peur pour toi, ma mie
Tu te loves dans mes bras comme si c’était un cocon…
C’est la fin du monde, je crois que tout est fini.
La nuit tombe sur le monde,
Les ancêtres se retournent dans leur tombe,
Là bas, ils font joujous avec des bombes,
Tandis que des hommes se tapent des bombes,
Vers le ciel sont emportées les colombes,
Devant nous, s’allument les calebombes.
Tout s’effondre, le chalet, notre vie, notre nostalgie.
Tout disparaît, tout éclate, tout se dissipe petit à petit.
Voilà, c’est fini.
Nous aussi, rejoindrons tonton Gaëtan, c’est décidément triste mais c’est la vie.
Texte interessant mais sombre. J’ai pas compris qui était tonton Gaetan, je suppose qu’il symbolise la mort