Ce bon matin
Je reviens d’une forêt de sapins.
Que de bonnes odeurs de ces aiguilles sèches…
Une mousse verte encore humide sous mes pas rêches.
Que c’est bon ce moment loin,
Tellement loin de ces gens qui passent et repassent
Comme si le temps leur impose cet impasse
Sur lequel se dessine des pensées
De leur combat d’ici bas
Où se promène leur sentier à contrebas
Dans le parcours de sa sinuosité
Pour simplement s’abreuver de cette eau de printemps encore glacée.
Les routes ne se ressemblent pas
Dans ce même moment la pensée ailleurs et là
Me persuade de suivre la mienne et diffuser en toute discrétion
Une onde, une lumière vers ces gens qui méritent une attention.
C’est le journal à ciel ouvert
C’est simplement un article de faits divers
Qui ne doit pas devenir un fait-divers
Ce matin là, il a fallut s’offrir un peu de temps
Pour comprendre ce choix de venir dans ce lieu.
C’est le moment d’en faire une lecture à cet instant
En s’y appropriant une ressource pour le mieux.
Tout à coup un écureuil franchi lui aussi
Un passage face à moi.
Décidément, il est le plus en forme à cet endroit:
Il grimpe le tronc de ce sapin, se pose sur une branche légère
Qui le renvoi sur le sol sur lequel il rebondit
Pour remonter dans une agilité exemplaire
Un autre exploit sur lequel il s’en réjouit, puisqu’il s’ reconduit.
“Bobo” l’écureuil ne se pose pas beaucoup de questions.
Ils me démontre ses nombreuses répétitions
Dont il connaît lui-seul cette intervention.
Mon étonnement, et lui nullement dérangé par ma présence
Il m’évoque simplement
Durant un instant suffisant
Un modèle d’une déviation de ma pensées à réinventer
Pour me remettre dans la paix.
Ce petit clown roux et savant
A réussit son petit tour pour me mettre à l’avant.
C’est une annonce qui peut faire sourire sur un tout petit fait divers
Elle suppose certainement le recul d’un choix pour ne pas en faire un fait-divers.
La vie intérieur est un journal sans voix, sans écrit.
Cette condition aussi parfaite, ne peut être détruite
Elle évolue toujours sur le déroulement d’un choc violent
Qui fait remettre en place le monde le plus turbulent.
Alors, sur cette voie y rayonne tout à coup un modèle d’un grand mouvement
Sur lequel s’y déploie un concours de solidarité le plus ardent
Dans un océan de lumière où la vague de bienvenue
Permet le plaisir de son contenu.
C’est souvent sur un fait divers
Que se termine une galère.
J’aime bien le petit clown roux et savant.
Je pense très sincèrement que les animaux peuvent eux aussi penser à leur manière. Cette histoire est vrai. Ce petit écureuil montait et retombait puisque plus lourd que la branche du sapin. Il tombait en rebondissant et remonter encore plus haut où il a put trouver très haut sur cette branche certainement plus solide. Il m’a bien vu puisqu’il me regardait avant de remonter à chaque fois. Je lui parlait également tout en douceur. Tout c’est passer au moment où moi-même je me posait des questions "de détails" pour cet écureuil. Deux inconnus femme – animal – en symbiose c’est rare. Pour moi il a dut résoudre son problème avec ma voix et lui à résolu le mien avec ces cabrioles très amusantes comme réalisées aussi avec beaucoup de précotions.
L’écureuil est le plus souvent très fuyant lorsqu’il rencontre un humain ou un objet qui bouge. Il est bien évident que j’ai arrêté de me mouvoir pour comprendre son numéro. Le temps ne se compte plut à ce moment et l’énergie humaine change sans s’en apercevoir dans ce moment précis. Cela m’arrive assez souvent aussi avec des oiseaux…Je souhaite que cela arrive le plus souvent à chaque personne car vraiment cela soulage vraiment de vivre cette expérience. Cela plus de valeur que l’argent…(par exemple).