J’aimerais te dire que tu manque à ma vie.
Crier au monde que je t’aime malgré tout.
Mais c’est impossible. La personne de qui je suis tombée amoureuse n’existe plus. Pourrais-je même dire: n’a jamais existée.
C’était un rêve, une illusion, un mirage.
Ca ne peut être rien d’autre que ça.
Pas lorsqu’il y a du mensonge, pas lorsqu’il y a de la trahison.
Pas lorsque les nombreuses excuses et les nombreux pardons deviennent manipulation.
Tu disais me connaître mais tu t’es trompé. Si tu savais réellement qui j’étais tu aurai arrêté bien avant toute cette fumisterie.
Tu aurai su à quel point tout cela allait me détruire.
Non tu ne me connaissais pas.
Tu n’as pas compris ma sincérité, ma fidélité, mon amour…
Ce soir j’ai mal et j’ai de la colère envers toute cette naïveté dont j’ai fais preuve.
Croire dur comme fer en quelqu’un, en quelque chose. Y croire même plus fort que la personne concernée.
J’ai enfilé des œillères, je me suis voilée la face.
Au fond je le savais. J’avais été prévenue.
Mais tel est mon défaut. Toujours vouloir juger par moi même.
Elle avait raison.
Aujourd’hui j’ai rendu les armes. J’ai plus la force de vivre une histoire d’amour seule. De me battre tous les jours contre la personne que j’aime.
C’est pas ça l’amour, c’est pas ce qu’on m’a raconté.
Il est aussi fort, aussi sincère aussi profond mais il se vit à deux.
Un beau poème qui parle à beaucoup mais bien écrit de votre plume à l’encre sensible !