Je n’ai pas l’habitude d’écrire sur des idées politiques ^^

Comme tout le monde j’ai certaines idées pour faire mieux que les autres ^^
en relisant quelques phrases de Fahrenheit 451, ou Le meilleur des mondes ^^ j’avais envie de m’y mettre aussi, sachant également que mes écrits sont tordus, ben oui j’ai plus de Psy ^^ ceux qui ont lu mes textes par punition, ont dû s’en apercevoir ^^
Toujours est-il que j’ai commencé quelque chose, un peu de science fiction, un peu de politique, un peu de pessimisme, et une histoire d’amour ^^ je suis incorrigible ^^ je continue de rêver ^^
Le tout noyé dans d’autres textes , plein d’autres idées et de textes en squelettes ^^ un jour je dormirais …
Le début de mon texte en dessous, parce que c’est un genre que je ne sais pas manier ^^ a vrai dire, je ne sais pas manier grand chose… en faire une nouvelle, ou quelque chose de long ? je n’ai aucune idée .. hier je me suis plongé dans la dernière grande guerre, l’annexion de pays et de provinces françaises, la médecine des savants fous d’Hitler, la fabrication de virus de nos jours, Huxley et quelques phrases, les actualités françaises actuelles, le remaniement ministériel ^^ … tout juste le temps de jouer à mes jeux en ligne ^^ un jour je dormirais ^^ ou on me coupera internet ^^ ça ne va pas tarder ^^ et j’allais oublier ^^ un appel de ma sœur, elle est dentiste, d’où le début ^^ je mélange tout et je secoue ^^

L’amour dans l’avenir

Michel Wine
Brouillon
3 mins de lecture

Il ne pourra plus dire naturelle, il avait une mâchoire presque naturelle, il venait de cracher dans un mélange de salive et de sang, sa dernière vraie dent, légèrement noircie et colorée de jaune sale, c’est comme ça qu’il l’a reconnue pendant qu’elle roulait sur le carrelage déjà bien taché de la salle d’interrogatoire, toutes les autres étaient fausses, personne ne conservait les vraies, trop d’entretien, c’est l’état qui payait, dans sa grande générosité.
— Alors tu nous dis ou elle est, on est payé on a le temps, mais toi tu es en train de perdre tes heures rémunérées.
Le grand c’était le ventre et les jambes comme s’il voulait redescendre, le plus petit des deux donnait toute la puissance de ses bras juste à hauteur de mon visage, j’arrivais bien à distinguer malgré mes yeux gonflés emplis de larmes, ou de sang, j’avais du mal a reconnaitre le goût de ce qui coulait sur ma joue, il venait de redresser ma tête et un nouveau coup résonnait dans mon crâne.
Je ne suis pas courageux, je suis plutôt chochotte comme elle aimait me dire, j’allais bientôt parler, cinq minutes de coups, je crois que j’ai tenu cinq minutes, mais je n’y étais pour rien, tellement surpris par la douleur, j’ai dû m’évanouir une minute, je leur faisais répéter quand ils posaient une question, les oreilles me sifflaient j’entendais à moitié, je ne suis pas courageux mais elle a eu le temps de s’enfuir, les voisins ont bien vus quand ils m’ont arrêté sur le pas de l’immeuble.
C’était il y a longtemps, l’époque de la Covid19, les historiens sont tous tombés d’accord, comme la grande marche de Mao, la naissance du nazisme ou les débuts de Staline, il faut un point de départ qui éduque les peuples, même s’ils renient une période qui fait honte, les grands bonds en avant commencent dans la boue ou débutent dans l’horreur, quoi de meilleur tremplin pour les sciences que des périodes troublées, tous les laboratoires et les centres d’essais travaillent à bouchée double par peur du voisin qui fait mieux pour pouvoir vous supplanter dans un certain désir d’hégémonie qui ne dit pas son nom, certaines frontières se sont fermées depuis, on se méfie du voisin.

D’après mon avocat, ils allaient me relâcher dès que j’aurais fini ma période de reconstruction, un passage d’une semaine dans un centre médical pour me remettre à neuf, j’aurais de nouvelles dents et mon corps réparé comme jamais dégradé, plus aucunes cicatrices, les soins en cette année deux mille cinquante, l’état protecteur dans sa grande générosité, l’accordait à tout le monde, il y avait sans doute une contrepartie, mais depuis le temps, j’en avais oublié les détails par habitude d’usage, presque tous les fonctionnaires dirigeants au pouvoir, avaient reçu leurs diplômes dans les années deux mille vingt, des déviants mal intentionnés parlaient de période d’examens à bas prix, de bouts de papiers offerts, l’année de ma naissance, certaines personnes âgées parlaient encore, mais en temps limité, leur dotation prenait fin.