Le prologue de mon premier roman

Bonjour à tous je me lance, voici le prologue de mon roman, j’attend vos remarques, conseils et critique merci

8 août 1854, San Francisco, citée en pleine reconstruction, qui renaît de ces cendres après les terribles incendies survenus en 1849-50 et 51. Elle compte à présent 25000 habitants, attirant tout les jours par centaines des aspirants à une vie meilleure, cherchant gloire et fortune aux confis de la terre.
La ruée vers l’or qui débutât dés 1848, devenue beaucoup moins frénétique, a accentuée sa sédentarisation accélérant ainsi sa considérable expansion. De nouveaux quartiers sortent de terre et d’autres se développent, établissant une frontière sociale inéluctable, riches, modeste, où encore pauvres.
Le port de Yerba Buena, dans la San Francisco Bay s’étend de Laws Wharf à l’ouest jusqu’à central Wharf à l’extrémité sud-est de la ville.
L’horloge de la capitainerie affiche 6 h du matin, sortit depuis une bonne demi-heure le soleil illumine un ciel bleu azur sans nuage prélude d’une belle journée ensoleillée.
Le pacifique relui tel un miroir par une mer d’huile que pas une vague ne vient perturber, l’infime brume matinale trouble à peine l’horizon, permettant la distinction sur l’eau, d’une myriade de bâtiments divers à l’entrée de la Baie, toutes voiles pliées, attendant de pouvoir accoster. appareillant de différentes régions du globes, Ils ont voyageaient parfois plusieurs mois bravant mers et océans fréquemment déchaînés, doublant le Cap Horn pour longer les cotes des Amériques et terminer enfin leurs périples en ces lieux, où les attendent à pied d’œuvres les barques de remorquage contenant des dizaines de rameurs suant sang et eau pour les rapprocher au plus près du bord, avançant lentement d’à peine quelques brasses à chaque coup de rames.
Une fois les bateaux suffisamment proche, ils sont accrochés à laide de long et imposants cordages, sur l’avant et le coté, à de gros chevaux de trait qui les tirent afin de pouvoir les immobiliser aux énormes taquets d’amarrages du quai. Un grand nombre de navires n’atteignent jamais leurs destinations, périssant corps et âmes au cours ; de tempêtes, d’ouragans ou de cyclones. Mais lorsqu’ils y parviennent, une nouvelle existence commence pour ces milliers de migrants, espérant la prospérité sur cette terre ouverte à tous.
Venus des quatre coins du monde, des gens de races et nationalités multiples débarquent par flots successif dans ce port ou règnent le brou-ah et un capharnaüm infernal, sons de cloches, cris, sifflets, hennissement, fouet des cochers… raisonnent de jour comme de nuit.
Des mélanges de diverses effluves passant de l’agréable aux nauséabonds, odeurs de poissons, d’épices, d’égouts et bien d’autres, émanent de toutes parts.
“La Soledad” un grand et superbe 3 mat battant pavillon Espagnol, vient d’accoster sur le quai où sont déjà amarré deux gros voiliers similaires, les trois déversent des nuées de passagers dont une grande majorité rêve de fortune et de réussite dans ce nouvel eldorado.
Encadrant les arrivants, des policiers veillent à ce qu’il n’y ait aucun ; voleurs clandestins , pickpocket, où d’individus mal-intentionnés et le cas échéant, les appréhender, ils dévient aussi le flux de personnes, vers le bureau des douanes et le centre médical où les médecins décèleront d’éventuelles maladies et si besoin les confineront en quarantaine pour éviter les risques de contamination.
Lorsque les derniers voyageurs sont descendu par les passerelle des bateaux, les débardeurs se mettent à la tache avec vivacité, s’affairant à décharger dès bâtiments des multitudes de marchandises, malles et bagages, denrées alimentaires, tissu, matériaux de construction, ainsi que des animaux parfois étranges d’Afrique, d’Asie ou autres continents.