Evilsad

Bonjour je me présente à vous, j’ai 40 ans et j’aime écrire depuis toujours mais je ne vais jamais au bout de ce que fais.
Je me lance donc avec un style particulier ou je parler au lecteur, je mélange le présent et le passé afin d’embrouiller les choses autant que le narrateur peut avoir l’esprit embrouillé. C’est un premier jet, une “rédaction” en cours, je souhaite évoquer, à travers ma vie romancée, des crimes bien réels et faire ressortir de là l’histoire d’un jeune tueur en série ?

Je le colle directement dans la présentation ? allez, on fait comme ça.

Prologue : L’âge de raison

Le 7 janvier 2021 j’ai « fêté » mes 40 ans. C’est ce jour là que j’ai choisis pour entamer une nouvelle vie, pour « renaitre ».
Mais décider de tirer un trait sur son passé peut s’avérer très compliqué, j’ai d’abord pensé : « et si je me faisais aider ? », non, c’était définitivement trop long, trop compliqué, trop inutile !
C’est là que j’ai entraperçu une issue : « pourquoi ne pas tout écrire ? », c’est vrai ! j’ai toujours aimé écrire, il fallait seulement se lancer ! J’ai pris une feuille et un crayon à papier puis j’ai tenté de tracer le plan de mon texte.
Par où commencer ? « qui suis-je ? » voilà une question bien compliquée, « dois je commencer par ma naissance ? ». Alors je me suis lancé, à partir de maintenant !

Allez préparez-vous ! ça commence !

Chapitre 0 : Maintenant

Nous sommes le 14 septembre 2021, il est exactement 21h42, enfin plutôt 43 le temps d’écrire… Je suis en train de subir une série animée sur Netflix (non ce n’est un placement de produit). Je suis dans le salon sur mon fauteuil relax en simili cuir, ma compagne est allongée sur le canapé à ma droite, et le chien en simili border collie … bah je ne sais pas ou il est ce satanée cabot ! Dehors ? Revenons à nos moutons ! Ma compagne, je suis en couple depuis précisément 11 ans et 2 jours, depuis 11 ans et 2 jours je suis « sage ». A ma droite (reprenons la description pompeuse si chère à certains auteurs) se trouve un ventilateur, une petite desserte avec un pichet de vin local et mon verre, ainsi que ma codéine.

21h49, le chat vient de traverser la pièce de part en part en courant (comme s’il était poursuivi par un prédateur invisible), oui je sais c’est palpitant. Je bois une gorgée de vin. Et, je repense à la codéine, laissez moi vous parler de mon addiction ! Je suis né dans une famille aimante (alors oui on part de très loin, mais lisez), 7 ans après ma sœur, le 7 janvier 1981, dans une clinique de Carcassonne. Si je suis venu au monde c’est très certainement parce que mon frère, né en 1975, décède à 6 mois à peine de ce que l’on connait sous nom de Syndrome de la Mort Subite du Nourrisson. En 2020, moins de 4 nourrissons sur 1000 n’auront pas à connaitre la douleur de vivre, je dis ça je dis rien.

Je viens à la vie dans une famille aimante, ma mère est très protectrice (SMSN) , mon père lui est alcoolique (SMSN ? ). Je grandi avec tout l’amour nécessaire, malgré l’alcool et la violence, ne sortez pas les mouchoirs. Je deviens très vite asthmatique, à l’époque l’asthme est une maladie imaginaire. Est il le résultat d’une mère trop oppressante ou celui de l’alcoolisme de mon père ? aucune idée. En tout cas, aujourd’hui j’en souffre toujours mais la science ayant évoluée maintenant c’est une maladie.

J’ai peu de souvenirs de mon enfance dans l’Aude, je me souviens des copains du rond-point. Je me souviens vaguement de l’école, j’y été malheureux ! je n’aimais pas l’école ! peut-être étais je déjà différent ?

Voilà le décor planté, ma naissance, mes jeunes années, rien d’intéressant. Il est maintenant 22h07, il est temps de faire une pause.

Chapitre 1 : La maison « hantée » , le premier cycle

Je viens de descendre l’escalier, le chien est dans son panier. Nous sommes maintenant en 1991, le divorce de mes parents est derrière nous. Avec ma mère nous emménageons dans un petit village des Pyrénées orientales, le collège est juste en face de la fenêtre de ma chambre, à 200 mètres. Ma sœur, Isabelle, entame ses études à Toulouse, elle ne sera là que le week-end de temps en temps.

Nous vivons tous les 2 dans une maison 2 faces avec 1 étage, Il y a un petit jardin devant et un derrière. C’est un gros cube, sur la gauche il y a la porte de garage, à sa droite la porte d’entrée et encore à droite la fenêtre de la cuisine.
Quand on passe la porte d’entrée on se retrouve dans un hall, à gauche se trouve l’escalier qui monte à l’étage, à droite se trouve la cuisine et en face le salon. Rentrons rapidement dans la cuisine, c’est une cuisine intégrée qui se « désintègre » selon maman ; passons au salon, je pense que c’est ce que l’on appelle un double salon, à l’angle à droite en rentrant il y a une cheminée, sur le mur qui donne vers le jardin arrière il y a une fenêtre à gauche et une porte fenêtre à droite. Notez qu’il n’y a pas de porte donnant dans le garage, on peut y accéder en sortant à l’arrière de la maison.

L’escalier est très sombre, en haut un couloir aveugle de gauche à droite, au fond à gauche les toilettes, au fond à droite ma chambre. Elle donne donc devant, tout comme la chambre de ma mère dont la porte se trouve juste à gauche en haut de l’escalier. Et donc, 2 autres chambres, la première, celle de ma sœur, est collée à la mienne ; la seconde, du coup est collée aux toilettes et devient la salle de jeu. Entre ma chambre et la cage d’escalier se trouve la salle de bain.

FAIRE UN PLAN

Je regarde mon verre d’eau, il est juste à droite de mon verre de vin ; mais si ! sur la petite desserte de tout à l’heure ! je la mets en gras pour que vous voyiez mieux au cas où, et j’en profite pour jeter 2 comprimés de codéine dedans. Je parle du verre là. Arrêtez de me couper, je vous ai déjà parlé de mon addiction ?
Cette maison est sinistre, elle est sinistre parce que nous sommes sinistres. Ma mère a quitté l’alcoolique mais elle aime toujours l’homme, et moi ? moi j’ai perdu mon père, j’ai perdu mes amis du rond-point, j’ai perdu mes jouets d’enfant, j’ai perdu mes repères, j’ai perdu mes illusions.

A compter de ce jour de 1991 je ne suis plus un enfant, je suis autre chose. Je ne suis pas un homme, j’ai 10 ans ! mais j’ai à l’esprit des idées et des fantasmes morbides incongrus…

Mon entrée au collège est catastrophique, je n’ai pas l’âme d’un petit caïd leader de la cour de récré, je n’ai pas non plus l’âme d’un suiveur alors je m’efface. Ainsi la première se passe sans accroc.
A l’été 1991, Isabelle (ma sœur si tu as suivi), m’offre le black album de Metallica, c’est une révélation pour moi. A la rentrée en septembre débute le chapitre 2.

Chapitre 2 : l’invocation du malin