99 antisèches pour les écrivains – Présentation

Écrire est une aventure. Une aventure pour celui qui écrit, et une aventure pour celui qui lit.

Naturellement, les objectifs des uns et des autres ne sont pas les mêmes : là où l’écrivain a besoin de temps, d’imagination et d’une bonne connaissance du français, le lecteur, lui, a besoin qu’on le prenne par la main pour l’emmener en balade dans son imaginaire à lui.

Parce qu’un livre de fiction, quel que soit le genre auquel il appartient, est avant toute chose un guide de voyage. Celui qui écrit ouvre son imaginaire au lecteur, qui s’approprie l’histoire qu’on lui raconte pour entamer son propre voyage, vivre sa propre aventure et se créer ses propres souvenirs. Si l’alchimie se produit, c’est gagné !

Je suis relecteur-correcteur, mais je suis également romancier et nouvelliste. Autrement dit, je passe la majeure partie de mon temps à corriger les fautes des autres, et le peu qu’il m’en reste à faire mes fautes à moi. C’est bien connu : le cordonnier est toujours le plus mal chaussé.

L’idée de ces 99 antisèches pour les écrivains n’est pas la mienne. Elle vient de l’un de mes clients (et ami) qui m’a fait un jour cette remarque : « Plutôt que de me répéter vingt fois la même chose, tu ferais aussi bien de me l’écrire une bonne fois pour toutes. » Si mes souvenirs sont exacts, il s’agissait des règles typographiques utilisées dans la composition des titres d’ouvrages : le cauchemar du correcteur, et également celui du typographe (le correcteur spécialisé… dans la typograhie) et du maquettiste (celui qui met le livre en pages avant de l’envoyer à l’impression). Dans un futur lointain, si j’ai le courage nécessaire, une semaine à perdre et suffisamment de café en stock, j’ajouterai au présent manuel cet ensemble de règles, qui sont essentiellement composées d’exceptions, voire d’exceptions aux exceptions. La simple évocation de ce délicat sujet me donnerait presque la migraine…

L’idée, donc, est relativement basique : un chapitre, une astuce. Parce que si certaines choses semblent acquises, c’est loin d’être toujours le cas. Grammaire, conjugaison, orthographe, syntaxe, rédaction… tout y passera.

Premier Pen au programme : les sigles et les acronymes puisque, lors d’un récent échange sur le forum, je me suis aperçu que tout le monde ne connaissait pas la différence entre les deux.

@ bientôt, donc, pour ce premier Pen de 99 antisèches pour les écrivains !

D’ici là, prenez soin de vous 🙂
V.L.

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