C’est un art martial encore peu connu en France, tirant sa source au plus profond de
l’histoire japonaise. Cette discipline mise en valeur par plusieurs gendarmeries dans le monde, des polices d’élite, est une technique utilisée par le GIGN français, ainsi de nombreuses milices privées dans notre société ainsi que des compagnies de commando de l’armée.
C’est la raison pour laquelle l’authentique HAPKIDO n’est pas enseigné de la même manière que dans des clubs sportifs affiliés ou non à des fédérations.
Cependant il existe des écoles particulières qui s’en rapprochent.
Cet art martial d’origine coréenne et japonaise est assimilé pour beaucoup à la self-défense, cela suppose donc une généralité.
Le HAPKIDO se pratique comme un sport, un art, et une méthode de self-défense des plus efficaces.
Cet art martial a énormément évolué depuis sa création par Choi Yong-Sool, ce qui donna naissance à de nombreuses écoles. Certaines sont axées sur des mouvements plutôt circulaires, comme vous avez pu le voir par exemple des écoles plus proches de l’aïkido, et d’autres axées plutôt sur des mouvements rectilignes et plus spectaculaires.
SON ORIGINE.
Le nom kido avait temporairement été choisi à la place de HAPKIDO à cause de la confusion avec l’aïkido de Morihei Ueshiba, qui s’écrivait avec les mêmes caractères 合 (ai/hap), (ki) (do).
La signification du terme HAPKIDO hap : harmonie, concordance ki : souffle qui connecte le corps et l’esprit do : la voie, le chemin initiatique ainsi, le HAPKIDO peut être défini comme la voie de l’équilibre entre le corps et l’esprit.
Il puise sa philosophie et son éthique dans le Taoïsme, et le Confucianisme.
Cet art martial fut adapté à partir de la période post-Seconde Guerre mondiale du Daitōryū Aikijūjutsu, puis importé du Japon en Corée par Choi Yong Sul après 30 ans d’étude au dojo de la famille TAKEDA. Takeda Sōkaku est le concepteur du Daitōryū Aikijūjutsu « École du Grand Orient » c’est un art martial d’origine japonaise.
On pense que la plupart des contrôles articulaires du HAPKIDO sont largement empruntés au Daitō-Ryū Aiki-Jūjutsu.
Le Daitōryū Aikijūjutsu se pratiquerait depuis plus de mille ans. Pour nommer cet art, Takeda Sokaku emploie le nom Daitōryū Aikijūjutsu, qui était celui du château Minamoto Yoshimitsu où naît le Daitōryū Aikijūjutsu.
Cela dit, beaucoup de techniques que l’on rencontre en HAPKIDO sont relativement similaires à celles du Daitōryū Aikijūjutsu et de l’aïkido, qui en descend.
Le HAPKIDO est un art martial coréen qui aborde tous les aspects du combat.
Bien que les noms « HAPKIDO » et « Aïkido » soient très proches (au point qu’ils s’écrivent avec les mêmes caractères chinois et Japonais ; mais comme ancêtre commun le Daitōryū Aikijūjutsu Aikijūjutsu, ils n’en restent pas moins deux disciplines très différentes l’une de l’autre.
Il existe cependant très peu de documents concernant cette école et les historiens mettent par conséquent en doute ces affirmations concernant l’origine de la pratique comme ne pouvant pas être prouvés.
Il n’est pas nécessaire de donner de plus amples informations concernant l’historique du HAPKIDO, car vous trouverez sur Internet des récits authentiques, tout à fait sérieux en ce qui concerne toute cette chronologie.
J’attire plutôt votre attention sur le fait que le HAPKIDO axe son enseignement plutôt sur la légitime défense que sur les combats sportifs.
D’ailleurs à ce titre certains d’entre vous pourraient se demander quelle est la différence entre une instruction traditionnelle de l’HAPKIDO, axé sur la SELF-DEFENSE, et l’enseignement du HAPKIDO sportif.
Cette question demande très certainement un nouvel article, que je me ferai un plaisir d’écrire la prochaine fois.
DÉTAILS SUR LES TECHNIQUES
En grande partie, le HAPKIDO provient du Daitōryū Aikijūjutsu.
Le Daitōryū Aikijūjutsu est un système de combat à main nue basé sur les techniques de sabre [mais pas uniquement] et le jujitsu des samouraïs.
Morihei Ueshiba, fondateur de l’aïkido, sous la direction de TAKEDA.
Son école fait partie de l’arbre du DAïTO-RYU, comme bien d’autres, car il existe toutes sortes d’autres écoles dans le monde qui découle du DAïTO-RYU.
Le HAPKIDO se distingue de certains styles d’aïkido nés dans l’après-guerre par l’importance qu’il accorde aux nombreuses techniques cherchant à briser, a arraché les ligaments des articulations. Elles furent blâmées et interdites dans les fédérations à cause de leur dangerosité, mais surtout parce qu’elles vont à l’opposé du sport. C’est pourquoi il faut bien faire la distinction entre un enseignement sportif, et un enseignement militaire.
Souvent, les catégories se confondent, sports de combat, SELF-DEFENSE et arts martiaux.
Ce n’est qu’une question de sémantique nous dira-t-on, mais encore faut-il savoir de quoi l’on parle, et quel est l’objectif de la manœuvre ?
Les pratiquants d’Aïkido par exemple ont peu de compatibilité avec cette idéologie martiale, car l’aïkido, est pour ma part plutôt un art de vivre, un aïkido qui propose plutôt la paix que le combat.
C’est drôle, j’ai l’impression de vous entendre me poser la question : est-ce que vous avez pratiqué aussi l’aïkido ?
Oui évidemment même si la discipline principale reste et demeurera le HAPKIDO
Une différence notamment de par leur philosophie sino-coréenne contre des religions japonaises, avec des objectifs comme l’annulation de la menace par la non-violence.
Cette différence existe au niveau philosophique, mais les techniques de l’Aïkido peuvent devenir au même titre que celle de l’HAPKIDO toutes aussi dangereuses et efficaces.
Il s’agit en fait d’une différence de buts. Les objectifs principaux des deux techniques sont différents.
Souvent les néophytes, nous demande quelle est la différence entre l’aïkido et le Hapkido.
C’est encore une question qui demandera aussi un autre article.
Néanmoins, la similitude entre les noms Haphido/Aïkido pose une problématique sémantique au même titre qu’arts martiaux et SELF-DÉFENSE qui engendrent de nombreuses polémiques dans la désignation de l’HAPKIDO vis-à-vis de celles de l’aïkido.
Je pense que le Hankido [autre discipline à ne pas confondre, ayant les mêmes origines] se situerait approximativement entre les deux.
Le HAPKIDO ne souhaite pas se cantonner dans un tableau technique avec des styles de combats contenant des règles comme on peut le voir dans les compétitions.
C’est pourquoi personnellement je suis contre le fait de mélanger les techniques compétitives des sports de combat en général avec les arts martiaux. Comme je le disais, c’est une question de sémantique, mais également de différence de buts et d’objectifs. C’est même carrément diamétralement opposé.
Beaucoup d’entre nous préféreront celle d’autodéfense en ajoutant à ce titre l’usage d’arme blanche; comme le bâton court, le bâton long, le parapluie, et toutes sortes d’armes par destination que l’on pourrait trouver dans une rue.
C’est pour cette raison qu’il sort quelques fois des contextes sportifs. Des situations dangers de rue, dans des situations particulières ; dans une cage d’escalier, avec ou sans lumière, au volant de son véhicule, couché dans l’herbe en train de regarder les nuages, ou encore assis à une terrasse de café…
Bref des situations vous ne pouvez jamais rencontrer dans un dojo.
Voilà une des différences entre le sport de combat et la SELF-DEFENSE.
La notion de « sport de combat », le HAPKIDO préfère celle d’« auto-défense », et j’ajoute à ce titre l’usage des armes, parmi lesquelles des objets du quotidien détournés en armes de fortune, aux techniques de combat à main nue. C’est sa grande variété de coups de pied qui donne au HAPKIDO son caractère typiquement coréen.
Unissant flexibilité, et synchronisme dans les enchaînements de techniques il demande un contrôle parfait de l’équilibre et une coordination gestuelle, respiratoire en combinant des exercices de respiration et musculaire.
Il est composé de percussions des membres supérieurs [coup de poing avec des variantes en utilisant les doigts, la paume de la main], de différentes manières ; coup de pied également avec des variantes en utilisant soit le métacarpe, soit le talon avec toute une myriade de directions que l’on ne retrouve pas forcément dans les autres écoles d’arts martiaux qu’elles soient Japonaises, Chinoises, ou Vietnamienne.)
Parmi lesquels restent les plus typiques les coups de pied circulaires bas (balayage du talon).
À ce titre, j’entends déjà le lectorat me dire qu’ils pratiquent telles ou telles disciplines et nous connaissons aussi telle ou telle technique de coups de pied…
C’est là que tout devient laborieux, car beaucoup de maîtres, de professeurs se revendiquent de telle ou telle techniques, de tel ou tel style.
Ce qui engendre en outre fréquemment des discussions interminables dans les forums ici et là sur YouTube et autres commentaires de Facebook…
Vous trouverez aussi dans l’HAPKIDO des projections, avec une multitude de chutes, latérale, frontale, qui n’existe d’ailleurs nulle part ailleurs, arrière. Emprunter très certainement ou judoka, car autant de l’élaboration du HAPKIDO en Corée, il y avait beaucoup de judokas japonais est très certainement y a-t-il eu une influence certaine. La liste continue avec des projections, et toute une pléiade de clés, de saisies, d’immobilisations, d’étranglement par strangulation.
Le HAPKIDO excelle dans les techniques de contrôle. C’est certainement son point fort. C’est bien pour cela que les forces de l’ordre utilisent des techniques du HAPKIDO.
Même si elles n’ont pas encore d’une parfaite maîtrise à en croire les nombreux problèmes rencontrés dans la police française concernant la fameuse clé de contrôle qui ont engendré des polémiques jusqu’aux plus hauts sommets de l’État.
Il comporte des techniques adaptées à toutes les distances de combat, introduisant les frappes des pieds et des poings à longue et moyenne distance, clés et projections à courte distance.
Toute une série de déplacements et d’esquives pour réduire la distance vous séparant de l’adversaire.
Le HAPKIDO constituant un système très complet, il existe une myriade de techniques possibles pour soumettre et mettre hors d’état de nuire l’adversaire, une fois ce dernier déséquilibré.
On retrouvera également l’utilisation des points de pression, connus en coréen sous le nom de « hyeol » (Hangul) et de balayages.
Choi Yong-Sool ne portait les coups de pied qu’en dessous de la ceinture, cependant de nombreuses écoles ont introduit des techniques dérivées afin d’incorporer des coups de pied ainsi que des coups de pied sautés. Ils viennent particulièrement de la Corée avec le TAEKWONDO qui probablement a influencé certaines écoles.
Nous pouvons aussi retrouver l’utilisation d’un grand nombre de coups de coudes et de coups de genou. L’utilisation des phalanges de la main plus particulièrement utilisées au niveau de la gorge, des yeux, des parties génitales, des techniques dites serre de l’aide au niveau des côtes flottantes par exemple.
La grande majorité des écoles de HAPKIDO ont incorporé à leur style des coups de pied hauts et des coups de pied sautés, probablement sous l’influence d’autres arts martiaux coréens.
Cependant, je ne préconise pas ce genre de technique en mode SELF-DEFENSE. Cela ressemble plutôt a un spectacle de cirque même si je risque de faire hurler certains pratiquants passionnés de casse briques, planchettes et de sauts acrobatiques dignes des plus grands gymnastes.
En plus des projections réalisées grâce au déséquilibrage de l’adversaire par torsion d’un membre, le HAPKIDO possède des techniques de projection pure, qui ne nécessitent aucune clé pour être efficaces.
Les projections existent et furent introduites au programme du HAPKIDO en raison du grand nombre de judokas vivant alors en Corée à cette époque.
Toute une partie du programme du HAPKIDO est aussi dédiée aux projections avec des techniques issues du judo.
Par exemple, beaucoup des projections « style judo » du HAPKIDO rompent avec l’idée d’agripper la tenue traditionnelle qui peut jouer un rôle important dans les sports japonais.
Aujourd’hui encore, la Corée brille pour la qualité de son judo, et cette influence sur le HAPKIDO coréen se fait encore sentir dans certains styles comme le Gongkwon Yusul.
Ses clés visent aussi bien les grosses articulations (coudes, épaules, cou, dos, genou, hanche) que les plus petites (poignets, doigts, chevilles, orteils, mâchoire). Il est célèbre pour sa variété dans les clés de poignets.
Si le HAPKIDO est surtout connu pour ses clés de poignet, il possède néanmoins une collection tout aussi variée de clés nécessitant la manipulation de l’articulation du coude (voir clés de bras).
Il est généralement enseigné à partir d’une situation de défense face à un adversaire attrapant le poignet. Il utilise la frappe directe sur les points vitaux avec les armes naturelles du corps.
Il forme donc un système complet de défense ; à ce titre, enseigné couramment dans les forces de police coréenne.
Il existe de mouvances qui incluent parfois à cette liste d’autres armes blanches comme le sabre et le bâton long et court.
Il existe une branche de HAPKIDO qui est enseignée qu’aux militaires coréens d’unités spéciales. Il se caractérise par différentes techniques incapacitantes ou létales.
L’autodéfense est une composante du HAPKIDO militaire contrairement aux formules édulcorées du HAPKIDO des fédérations et ne parlons pas de l’introduction des compétitions ; elle s’éloigne encore plus de la discipline.
Peut-être est-ce dû au fait que les clubs ou écoles ont besoin d’adhérents (pour faire tourner la boutique).
Ce n’est pas une critique négative, mais simplement une constatation, afin que vous ne fassiez pas d’amalgame ce HAPKIDO sportif et l’enseignement dans des structures sportives, chapeautées par les fédérations… c’est éloigné de son origine, de son but martial…
Les buts sont diamétralement opposés même si l’on peut retrouver quelques similitudes puisque le HAPKIDO est un élément de base.
Il existe toute une pléiade de grands maîtres, d’enseignants et de professeurs dont je pourrais vous donner ici des informations, mais cela rendrait l’article trop grand.
Cela pourra peut-être faire partie d’un autre article éventuellement.
Le créateur du HAPKIDO : Choi Yong-Sul.
Un des personnages les plus influents dans l’histoire des arts martiaux coréens est
CHOI YONG SUL.
Son année de naissance se situerait autour de 1904.
En 1913, Wantanabe présenta Choi à TAKEDA Sōkaku, descendant d’une longue lignée de samouraïs et 32e patriarche d’une forme de jujitsu connue sous le nom de Daitōryū Aikijūjutsu.
Il existe une controverse quant à l’enseignement reçu par Choi Yong-Sul chez la famille TAKEDA. Certains de ses élèves les plus récents soutiennent que Choi a été adopté par TAKEDA Sokaku.
Il lui a ouvert les portes de son Dojang puis son assistant direct pendant les entraînements de Daitōryū Aikijūjutsu. Choi aurait été chef de l’équipe de démonstration de Daito-Ryu-Aiki Jujitsu à Hawaï (vers 1932), et qu’il serait le seul à avoir maîtrisé l’ensemble des techniques du Daitōryū Aikijūjutsu.
Cependant, ses anciens élèves et les historiens défendent la thèse selon laquelle Choi n’aurait été qu’un serviteur de la famille TAKEDA et aurait appris le Daitōryū Aikijūjutsu de manière bien plus informelle.
Toutefois, Kisshomaru Ueshiba, le fils de morihei ueshiba, confirme que son père aurait été le senior d’un jeune coréen à certains séminaires de Daitōryū Aikijūjutsu (il ne nomme pas Choi expressément dans sa réponse)…
Quoi qu’il en soit, toutes les versions s’accordent sur le fait que Choi Yong-Sul a passé plus de 30 ans dans l’entourage plus ou moins proche de TAKEDA Sokaku. Il a appris les techniques du Daitōryū Aikijūjutsu, jusqu’à la mort du maître japonais en 1943.
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LA PHILOSOPHIE DU HAPKIDO
Le HAPKIDO se base sur des mouvements tantôt circulaires, tantôt rectilignes, sur la redirection de la force et sur le contrôle de l’adversaire.
Les liens entre le Taoïsme et le HAPKIDO : le tao ou (dao en coréen) est un terme de philosophie chinoise. Les arts martiaux sont un moyen pour parvenir à cette unité entre les deux principes et
avancer sur le tao.
Il existe des techniques fondamentales, l’état l’esprit et les méthodes d’entraînement des
arts martiaux traditionnels en général, emprunter au taoïsme, des thèmes ésotériques tels que le taoïsme et le zen.
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Quelques grands styles de HAPKIDO.
Jang mu won HAPKIDO
hapkiyusul
Sin Moo Hapkido,
Kuk Sool Won,
Hankido,
Hwa Rang Do,
Han Pul,
Hanmudo,
Hapkiyusul,
Kuhapdo,
Hoshin Moosool,
Hoshinkido,
Hapkido,
Global HAPKIDO,
Je ne m’étendrai pas plus pour éclaircir les différences entre tous ces styles, car cela ne sera plus un article, mais une encyclopédie. Et puis je ne connais pas non plus toutes les particularités des styles mêmes si j’ai pratiqué auprès de certains grands maîtres.
Cependant, il faut admettre que même s’il existe quelques petites particularités, des différences entre un style à l’autre, les techniques de base resteront toujours les mêmes.
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À quel âge ?
L’apprentissage du HAPKIDO peut s’effectuer dès l’âge de cinq ou six ans grâce à des programmes plus ludiques, et adaptés aux jeunes enfants. Prenant en compte, leur morphologie et leur psychologie.
Il n’y a pas d’âge pour commencer ni pour s’arrêter d’ailleurs…
Pour pratiquer cette discipline, il faudra vous tourner auprès des fédérations agréées qui sont entourées par des professeurs diplômés d’État ou d’instructeurs fédéraux.
Ces organismes correspondent plutôt à un apprentissage du HAPKIDO grand public. Je précise qu’il existe des enseignements avec une approche plutôt tournée vers le combat de rue, ayant des aspects beaucoup plus militaires et policiers.
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Pour quelles raisons choisir cette discipline ?
Les qualités développées lors de l’entraînement vont améliorer les réflexes, la fluidité, la rapidité, la précision, l’utilisation correcte des armes naturelles du corps, la détermination, la maîtrise de soi, et des réponses adaptées aux situations d’agression.
Sa pratique augmente la tonification de l’ensemble de la silhouette.
Provoque l’activation des systèmes cardio-pulmonaire et vasculaire ainsi que
le renforcement de la condition physique générale, de la dextérité, de l’agilité et de la souplesse.
Enfin, il optimise de la confiance en soi.
Où pratiquer l’activité HAPKIDO ?
Il est transmis en France depuis les années 1980 auprès de la FFTDA, mais ce n’est pas la seule fédération agréée ou délégataires qui transmettent le HAPKIDO.
Pour cela, vous trouverez toutes les adresses sur Internet, je ne veux pas prendre le parti de faire de la publicité pour l’une ou l’autre.
Je les connais, pour avoir demandé et obtenu l’affiliation de mon école de HAPKIDO à certaines périodes. Elles possèdent d’ailleurs toutes des enseignants qui ont migré vers l’un des établissements d’instruction semblables presque au même titre qu’un adhérent politique qui changerait de bord pour des raisons personnelles.
Les erreurs classiques à éviter.
Les prémices sont parfois déroutantes, surtout lorsque l’on est débutant et que l’on n’a jamais pratiqué de discipline de combat sportive.
Toutefois je vous rassure, vos professeurs s’adapteront à votre morphologie, quelquefois à votre psychologie si ce sont de bons enseignants, et vous feront avancer pas à pas selon un programme généralement établi par la fédération.
Par exemple, les applications d’enseignement des enfants sont un peu différentes à celui des adolescents et des adultes.
Il existe même des cours spécifiques pour les femmes.
Je vous encourage à solliciter dans votre région un club pour venir vous initier à cette merveilleuse discipline.
Cependant, vous devrez vous renseigner sérieusement sur l’historique et le sérieux des clubs de votre secteur.
Même si certains professeurs n’hésitent pas à critiquer les associations concurrentes cela existe malheureusement, vous devrez faire preuve d’intelligence pour choisir le club qui correspond le plus à vos recherches.
Vous pourrez également effectuer quelques séances d’essai gratuitement.
Ainsi, vous ne serez pas obligés de prendre une licence et d’acheter un Dobok (kimono) immédiatement.
En général il existe un protocole de garantie, en tous cas, certaines fédérations le proposent, elles vous délivreront une licence-assurance pour un week-end, ou pour un stage qui pourrait s’effectuer dans votre région.
N’hésitez pas à vous renseigner, mais, attention en outre, toutes les fédérations ne fonctionnent pas de la même manière.
Dans un premier temps, si vous ne voulez pas investir dans un Dobok, le professeur acceptera certainement de vous laisser monter sur les tapis, pieds nus de préférence, avec un jogging et un T-shirt. Cependant dans cette discipline il est quand même préférable de se faire prêter un Dobok.
Vous devrez également quitter tous vos bijoux, qui risqueraient de vous blesser ou de blesser votre partenaire de travail.
Les boucles d’oreilles, boucles de nez, les grosses bagues aux doigts, et même les bagues d’orteil.
Les ongles des mains et des doigts pieds, doivent logiquement être coupés courts pour ne blesser personne.
Attention cependant n’allez pas vous imaginer que vous allez maîtriser cette discipline en un ou deux ans, à raison d’un entraînement par semaine ce qui est insuffisant pour expérimenter cet art.
Ensuite, tout dépendra du ou des buts que vous serez fixés.
Il y a tellement de raisons de pratiquer cette discipline, mais encore une fois, n’hésitez pas à poser des questions aux professeurs qui pourront vous guider plus justement vers vos objectifs.
Dans ces conditions je vous souhaite un bon entraînement, et si vous avez des questions particulières concernant cette discipline, vous pouvez aussi me poser des questions.
Je ne pratique pas la langue de bois, j’ai expérimenté cette discipline depuis une vingtaine d’années et comme un vieil homme politique j’en connais plus ou moins ses méandres pour vous aiguiller selon votre but.
Je vous le répète, la question essentielle est de toujours savoir quel est le but de la manœuvre, c’est-à-dire, pourquoi voulez-vous apprendre cet art martial plus particulièrement…