Comme des fauves qu’on lâcherait

10 mins

Comme des fauves qu’on lâcherait – extrait.

Si j’étais venu m’enterrer dans ce coin pourrit vivre dans cette baraque en ruine, c’était parce que je n’avais pas envie qu’on vienne me faire chier, moi et ma stupide girl, et j’dirais que c’était le cas de tous les gens du patelin à vingt kilomètres à la ronde, et peut-être même dans tout le département, pour ce que j’en sais.
Pas besoins d’être Einstein pour le remarquer, vu les gueules qu’il était possible de croiser parfois, au détour d’un chemin.
Moi j’étais tricard en ville, LA Ville bien-sûr, l’unique de tout ce foutu pays, Paris. Et j’vais pas vous raconter les tenants ni les aboutissants non, tout ce que vous devez savoir, c’est qu’il existe un tas de coins en France où vous pouvez vivre sans être emmerdés, des pays où y a pas un fonctionnaire de l’état français à moins de trente minute de bagnole. Des endroits comme ça ouais, seulement peuplés de moustiques. Il est probable que si vous deviez passer vers chez moi, hé bien, vous ne trouveriez pas ce « chez moi », parce que vous traceriez sur l’autoroute en bas de la colline. Pour vous, cet endroit où je vis serait réduit à la vision d’une demie seconde de quelques arbres que vos phares balayeraient dans la nuit, à plus de cent kilomètres heures. Et même si vous faisiez gaffe à ces arbres en particulier, vous seriez encore loin d’imaginer la présence de mon nid d’amour, un kilomètre au-dessus.
 On sait pas ce qu’il peut se passer dans la vie, aussi je me dis qu’il est peut-être possible qu’un mioche à moitié assoupi ait vu un minuscule bout de ma fenêtre éclairée sans que sa putain de cervelle n’ait le temps, l’envie ou l’intérêt de l’enregistrer. J’sais pas pourquoi, j’imagine ce gamin la tête posée contre une vitre, une douce musique qui s’échappe de l’auto-radio, et puis la voiture de ses parents qui file vers une destination de vacances à la con qu’aurait rien à voir avec là où je vis.
Parfois ils passent des films ricains dans la petite télé, et j’aime bien. Surtout lorsqu’il est question de gens vivants dans des caravanes perdues au milieu du désert.
Moi j’les vois et je trouve qu’ils me ressemblent, et même que si je devais me pointer là-bas avec la serpillière psychotique qui me sert de petite amie, les autochtones ne tarderaient pas à me reconnaître et m’accueillir. Nous avons le même désir en commun, celui d’être peinard, dans le sens que personne vienne nous faire chier. Et puis si ce n’est pas le cas, si vraiment quelqu’un ne veut pas ou ne peut pas nous foutre la paix, alors il reste la guerre, et je le parierai, y a autant de macchabées dans leurs déserts que dans nos campagnes françaises. C’est bien là une des rares choses que je sais, car pour le reste, j’ai jamais parlé l’anglais.
 
Bref, je me suis levé de méchante humeur vers les midis.
Ma foutue connasse de femelle n’était pas dans les parages et y avait plus rien à bouffer dans le petit frigo. Impossible non plus de boire un coup pour faire passer tout ce vide de victuailles, plus une goutte d’alcool. L’espèce de vagin ambulant qui m’accompagnait n’avait jamais rien à foutre de ses journées, aucune responsabilité, elle vivait dans une sorte de paradis, un genre de jardin d’Eden comme dans la bible que maman me racontait – enfin à condition de faire abstraction du contexte géographique dégueulasse dont j’ai commencé à vous causer – et la seule chose que je lui demandais était de tenir un minimum la baraque et de dépenser l’argent que je gagnais dans quelques courses, alors franchement, j’crois pas que c’était grand-chose, et j’pense pouvoir dire sans offenser le seigneur que cette pute méritait bien toutes ses raclées.
J’ai pris le seul truc comestible qui traînait, une pauvre grappe de raisin desséchée, et j’suis sorti à la recherche de ma moitié.
 
Naturellement j’ai pas été surpris de voir où elle était partie traîner, près de la baraque, une centaine de mètres au fond du terrain. J’ai avancé, genre tranquillement…
J’vous ai pas tout raconté sur ce charmant « lieu-dit », c’était en fait un putain de concept mieux que Starbuck Café ! En fait, je travaillais pour Mr B., c’est un pote à moi qui m’avait branché lorsque j’avais dû fuir Paris vitesse grand V.
Y était l’endroit où j’habitais, une ancienne cahute à vieux, un groupe électrogène sur lequel se brancher, y avait une source d’eau avec une pompe, et puis au fond du terrain enfin, une baraque en préfabriqué.
Mr B. et son asiatique d’associé parisien avaient entassé un tas de chinois à la con, et dans ce préfabriqué ça fabriquait ! De la came, tout le temps, jours et nuits… Mr B. m’avait engagé pour plusieurs raisons. D’abord, j’étais pas une saloperie de camé, et je pourrais pas dire qui de Mr B. ou moi détestions le plus les junkies (au moins moi je ne faisais pas de business avec, donc je suppose que niveau intégrité je gagnais un point). Vous imaginez un défoncé parachuté à ce poste ? Ce serait comme un dix renards dans un poulailler ou vingt pédophiles dans un centre aéré ! Et puis… Mr B. ne voulait pas faire travailler ses gars du coin sur ce projet, et j’pense que c’est parce qu’il était entouré de gros débiles (j’en avais croisé quelques-uns). En plus, il devait avoir en tête le slogan « diviser pour mieux régner », car la valeur marchande de ce petit business pouvait transformer le plus fidèle de ses clébards en un putain de Judas vicelard, du coup, y avait pas grand monde au courant.
Mon boulot à moi, c’était de surveiller que le générateur ne manque jamais de carburant, qu’aucun connard de l’extérieur ne vienne fourrer son nez ici, et qu’aucun connard de chinois de l’intérieur ait l’envie de s’échapper. Les deux derniers points ne me demandaient pas trop d’efforts vu le degré de merditude paumé de l’endroit. Pour le générateur en revanche… Ma salope de femelle n’étant même pas capable de nous ravitailler convenablement, je préférais encore m’en occuper personnellement. En échange de tout ça, j’avais le droit d’habiter ici, et Mr B. me refilait une petite enveloppe de mille euros pas mois, on va dire que ça allait.
 
Quand je suis sorti de la baraque et que j’ai aperçu ma connasse au loin, j’ai vu rouge direct, j’suis rentré chez moi prendre un truc et je suis ressorti, bien tranquillement.
La porte de l’usine à came était ouverte, et y avait deux chnaos qu’avaient l’air de converser gentiment avec elle, façon salon de thé anglais. Quand j’suis arrivé, elle s’est retournée et ma sortie son petit sourire en coin, un peu timide. J’appelais cette grimace le sourire « j’sais pas si j’suis bon », et quand elle me le sortait, cette conne ne se rendait jamais compte que c’était parce qu’elle était pas bon du tout !
Elle se jeta direct dans mes bras.
« Hey mon amour ! Ce que je t’aime bordel ! »
Elle me roula une pelle à laquelle je répondis, puis je pris une grosse poignée de ses cheveux et j’la jetai contre le préfabriqué. Le bruit de tas de merde qu’elle fit en se vautrant et sa gueule de truie abrutie me mirent presque de bonne humeur. A ce stade des opérations, les deux chinois ont essayé de se carapater à l’intérieur en mode « mine de rien », mais j’les ai agrippés par leurs t-shirts du tiers monde et j’les ai aussi foutus au sol.
Leur contremaître est sorti comme une bombe en me baragouinant des trucs dans son charabia de crétin, et il est rentré aussi vite quand je l’accueillis avec le canon de mon flingue qu’à bien claqué contre ses dents.
« ESPÈCE DE SALLE PUTE ! MERDE JE PEUX PAS TE LAISSER CINQ MINUTES SEULE ! MAIS C’EST QUOI LE PUTAIN DE PROBLÈME DANS TA CHATTE ? »
Elle s’est mise à chialer les yeux exorbités en ressemblant à un foutu animal, et ce que je détestais ça ! De toute façon dans cette configuration, à moins de crever y a rien qu’elle pouvait faire pour me calmer !
« ARRÊTE ! ARRÊTE ! Mon amouuuuur ! J’ai rien fait j’te le jure ! J’leur ai juste apporté un peu d’eau fraîche ! »
« Un peu d’eau fraîche ? MAIS TU TE FOUS DE MA GUEULE! »
« Je te juuuuure ! Je faisais rien de mal ! Je m’ennuyais parce que t’étais pas levé et je me suis baladé dehors et… »
« TU T’ENNUYAIS ? TU T’ENNUYAIS ? Y A RIEN A BOUFFER NI A BOIRE ET TOI TU T’ENNUYAIS ? » – j’lui ai foutu le canon de mon flingue contre la fente de son mini-short de pute.
« J’VAIS TE LE RÉGLER TON PROBLÈME DE CHATTE MOI ! HEIN TU VEUX QUE CA BRÛLE ? »
« ARRRREEEEEEEETE… »

« MAIS T ES VRAIMENT QU UNE PUTE ! J’le savais remarque, et j’lai toujours su, mais que tu sois une pute à chinetoque en plus, bordel tu me dégouttes ! »
J’sais pas si les deux cons au sol se sont sentis visés – moi j’crois que ces petites ordures comprenaient parfaitement notre langue – mais je les ai vu du coin de l’œil se tortiller et commencer à ramper vers la porte de l’usine, j’ai choppé un des esclaves par son t-shirt de merde qui s’est déchiré, j’ai choisi le plus con – en fait ils avaient l’air tellement aussi con l’un que l’autre qu’après réflexion, j’dirais que j’en ai choisi un au pif.
« TU LES AIMES CES BRIDES ? BAH ALORS JE VAIS TE FAIRE PLAISIR ALORS, TU VAS SUCER UNE DE CES PINES DÉGUEULASSE ! »
Elle qui n’en finissait plus de hoqueter et de chialer s’est mise à gueuler d’un coup, toujours  vautrée au sol  « NOOOOOOOOOOOON !!! », mais j’en avais rien à foutre ! J’ai relevé le chinois qu’était plus jaune mais blême, et j’lui ai baissé le falzar, mon canon ne quittait pas sa gorge.
Là j’ai été un peu méchant, parce qu’en règle général j’ai horreur de me moquer du physique des gens, mais franchement vous auriez vu la robinette du bonhomme ! Dans mon idée, j’lui étais déjà supérieur à cinq ans ! A ce niveau là, j’crois que le type pouvait réclamer un paquet d’oseille à dieu ou la nature dans un procès pour arnaque monumentale !
« Hey mais putain ! Mais c’est pas une bite que t’as mon gars, c’est une blague ! »
Le pauvre me fixait les yeux exorbités…
« J’le crois pas, c’est avec ça que vous vous reproduisez par paquets de milliards ? C’est avec ça que tu voulais niquer ma femme ? » que j’lui ai dit tout en lui secouant la merguez du bout du flingue…
« ARRRRETE S IL TE PLAIT MON AMOUR J AI RIENNNN FAIT……. »
 « J’ai une meilleure idée connard ! Pourquoi je te ferai pas sucer par ton pote hein ? » J’ai alors rameuté l’autre toujours au sol d’un signe de mon arme…
« ALLEZ APPROCHE CONNARD, TU VAS FAIRE DU BIEN A TON POTE ! »
J’lui ai amené la tête devant la machin minuscule et recroquevillé de son copain, et c’est là que le type debout s’est mis à chialer, et même ça il ne le faisait pas comme nous. Il avait des grosses larmes de chiard qui coulaient, mais il poussait des petits cris aiguës franchement, j’avais jamais entendu un truc comme ça. L’espèce de pute responsable de cette situation se mit à me baratiner en ravalant ses sanglots…
« Mon amour s’il te plaît, je t’aime, j’ai rien fait de mal, je regrette s’il te plaît… »
« J’vais te montrer les conséquences de tes actes, j’vais buter ces deux connards pour bien que tu comprennes… »
« Oui oui tue-les mais s’il te plaît, je veux pas que tu penses que j’ai fais quelque chose de mal… »
J’ai lâché le chinois et je me suis retourné vers elle…
« Mais tu veux que je pense quoi bordel ? Je me lève, y a rien à bouffer ni à boire mais c’est pas grave, je sors et je te trouve là habillée comme une pute avec ces mecs ? »
« Je pensais pas à mal je te le jure ! Crois-moi ! Je veux que tu me croies ! »
« J’sais pas bébé… Franchement j’sais pas quoi penser… »
« Regarde-moi dans les yeux ! JE TE JURE SUR LA TÊTE DE MA MÈRE QUE J’AI PAS PENSE A MAL ! JE T’AIME T’ENTENDS ? COMME UNE FOLLE ! »
« Mais t’imaginais quoi ? Tu vas voir ces sous-merdes qui se sont pas vidés depuis la mort de Bruce Lee et tu crois que ces mecs ils pensent quoi ? Un joli petit lot qui vient à eux comme ça ? »
« Je sais pas, mais si ce sont des vicelards, moi j’y suis pour rien… »
J’me suis agenouillé, j’ai caressé un peu ses cheveux parce qu’elle me faisait de la peine, elle posa sa tête contre moi.
« Tu crois qu’il se passerait quoi si ces mecs devenaient cinglés et te choppaient à l’intérieur ? Moi, j’serais chez nous, et j’entendrais rien. Bordel mais quel cauchemar ! »
« T’as raison mon amour. Je suis conne. Je suis conne mais je t’aime, ça ne se reproduira pas, en plus… »
« Quoi mon cœur ? »
« J’ai envie de sucer ta grosse bite… Tu m’excites avec ton flingue, et comment t’as maté ces petites raclures… »
Elle commença à m’agripper le paquet à travers le jean et à tout faire bouger…
« J’veux te sucer et que tu jouisses dans ma bouche, après j’irai faire des courses avec tout ce que t’aimes et puis je te ferais à manger, et on baisera toute la journée… »
« Hummmm mon ange… Attends ! »
je me suis relevé et j’ai fait déguerpir les deux clébards bridés à grands coups de pieds, ensuite on est rentré pour se réconcilier.

J’sais ce que vous vous dites, que ma meuf elle exagère, et que je perds mon temps avec elle, que c’est un boulet et que je vaux bien mieux qu’elle, mais vous savez, l’amour et ces trucs, ça se commande pas.

On a presque fait comme elle avait dit sauf qu’on n’a pas pu baiser toute la journée, parce que Mr B. est passé en début d’après-midi. J’suis pas trop au courant de comment ça se passe, mais j’imagine que le kapo avait un cellulaire et a tout bavé. J’ai fait semblant d’être content de le voir, et on s’est foutu sur la petite table pliante devant la maison, ma chérie lui a apporté une bière.
« Anthony, sais-tu pourquoi je suis passé ? »
« Nan Mr B., mais vous n’avez pas besoin de raison. On est toujours content de vous voir. Pas vrai bébé ? »
« Oui Mr B. On est toujours content de vous voir. »
J’ai fait preuve d’attentions, histoire qu’il voit qu’on est respectueux et que nous savons recevoir…
« Chérie, pourquoi t’irais pas faire un bon hot-dog à Mr B. ? »
« Non je te remercie Tony, j’ai déjà mangé… »
« Vous êtes sûr ? Parce que mon ange a été faire les courses tout à l’heure, et si elle n’est pas ce que j’appellerai un cordon bleu, elle sait faire les meilleurs hot-dogs de la terre, genre qui dégueulent d’emmental fondu. »
« Non je te remercie Tony, j’ai déjà mangé… »
« Ok bon mais si vous changez d’avis… c’est au four hein, les saucisses sont déjà cuites, alors y en a pour trois minutes …»
Nous sommes restés silencieux un peu, seulement le ronron du générateur.
« Écoutes Tony, j’suis venu te voir parce que j’ai entendu que t’y a été un peu fort avec mes employés. Que s’est-il passé ? »
« Aaaah ça ! Oh trois fois rien, fallait pas vous déranger. L’histoire c’est que ce matin, y a deux de ces gars qui sont sortis de l’usine, et ils ont commencé à baratiner ma nana. En temps normal, j’aurais pas piqué ma crise, mais vous voyez, y sont une dizaine là-dedans, et s’ils se mettent à péter les plombs j’veux dire… Ils n’ont pas à arrêter le boulot et à venir baratiner ma nana, elle avait un peu peur vous voyez, mais en plus… Putain ils se croient où ?! Dans un putain de club-med ?! J’ai pas compris que vous tolériez ce genre d’attitude, j’veux dire, qu’ils aient le droit de se balader comme bon leur chante en foutant leurs merdes. J’ai imaginé que d’les secouer un peu, c’était dans vos intérêts ! »
« C’est ce qu’il s’est passé ? »
« Bien sûr, vous pensiez à quoi ? Comment t’as vécu ça toi chérie ? Raconte à Mr B. ! »
« J’ai eu un peu peur, ils étaient deux ou trois à m’entourer et je comprenais rien de ce qu’ils voulaient ou disaient… »
Le boss ajouta :
« Mais tu faisais quoi là-bas ma belle ? »
« J’ai juste été leur donner un peu d’eau, parce qu’il faisait chaud… »
« Ouais je sais ce que vous allez dire Mr B. mais vous voyez, elle s’est toujours montrée trop généreuse c’est comme ça. Ne le prends pas mal chérie, mais vous savez Mr B., elle est un peu concon. Elle ramène des bêtes à moitié crever pour les sauver, le coeur sur la main comme qui dirait. J’vous raconte pas le nombre de fois où j’lai sorti de merdes dangereuses qu’auraient pu dégénérer du temps où on était encore en ville ! Vous savez ce qu’on dit, « trop bon … ». Mais elle ne recommencera plus. Elle a compris la leçon. Pas vrai bébé ? »
« Oui ! »
« Oui quoi ? »
« Oui je n’irai plus vers l’usine ! »
Comme j’étais fier d’elle, j’lui ai lâché un gros smack !
Mr B. dit :
« Ok, ok les amoureux… Je vais veiller à ce que ça ne se reproduise plus, je leur ferai passer le mot. »
« Oh vous embêtez pas… »
« Mais faut que je te dise d’y aller mollo Tony, parce que ces ouvriers ne sont pas à moi mais à mon associé, et c’est pas le genre de type à rigoler si tu lui bousilles son bien. »
« Oui, c’est bien compréhensible. »
« Tu as un rôle d’ambassadeur ici ok ? Tu fais en sorte que tout roule, sans faire de vagues. »
« Comptez sur moi Mr B. »
« Bon et à part ça, tout se passe bien ? »
« Oh oui y a pas à se plaindre ! Tout roule vous savez… »
« Bien, bien. »

Monsieur B. s’appuya sur ses genoux pour se relever et partit en lâchant un « fais que ça continue sans vagues, parce que je ne suis pas un connard de surfeur ». On l’a regardé s’éloigner puis monter dans son 4×4, j’ai rien pigé au rapport avec le surf. Quand je ne vis plus les feux arrières, j’ai demandé un autre hot-dog à mon bébé.
 

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