(21 ans plus tard)
Adrien Robin, 20 ans a rarement eu aussi peu de considération pour une activité tel que son travaille. En effet Adrien à un poste dans une agence de télémarketing . Assis à sont bureaux dans un open-space il regarde sur son ordinateurs la liste des gens qu’il a à appeler pour leur vendre quelque chose . Des traits lasses apparaissent sur son visage lorsqu’il reconnais les noms de plusieurs personnes qui lui ont raccroché au nez , dans certain cas après lui avoir lancé quelques jurons. Il passe sa main dans ses cheveux bruns et la descend jusqu’à ses yeux verts foncé avant de dire.
-Je sens qu’on va encore passer une bonne journée .
Le siège à gauche du sien ce recule et ce tourne révélant un grand blond au cheveux frisée mais cour avec de grosse lunette ronde et noir sur le nez.
– Te plaint pas, toi au moins y ton pas refilé les numéros de la maison de retraite la plus proche.
Lance-t-il à Adrien
– Pourquoi ta que des vieux ?
-Oui je suis arrivée à 7h ce matin et à cette heure qui sont ceux qui sont réveiller et qui bosse pas? Ben les retraités.
-Ça va alors ta les proies faciles et surtout tu te fait pas insulté toi.
– Non mais ça me désole de devoir racketter des vieux par téléphone pour survivre. Pis t’imagine pas le nombre de fois qu’on ma dit que c’était “pas comme ça de mon temps” .
Cette fois un sourire , apparue sur le visage d’Adrien.
– Ta une conscience Marc ? C’est nouveau ça.
Marc lâcha un grand sourire à sont tour.
– J’ais surtout de l’amour propre, rappelle moi c’était quoi dejas ton dernier boulots? Ha oui éboueur!
– Et alors, il en faut.
– Des comme toi y en faudrait plus.
Adrien détourne le regard de son amis pour regarder son ordinateur, il voyais très bien ou ce dernier voulais en venir.
– Franchement tu fesais super bien ton boulot tu jetais tout et n’importe quoi et ce comme un chef.
– Comme tous les éboueurs.
– C’est qu’an même pas tout les éboueurs qui jette un homme dans le camion poubelle parce qu’il trie mal ses déchet.
– C’était une mauvaise journée.
– S’en était une encore moins bonne pour l’ autre gars.
Adrien ce tourna de nouveau ver Marc et déclara sur un ton plaintif.
– C’est pas si grave mon collègue a tout de suite arrêté le broyeur du camion. Et pis le gars l’avais cherchée. On était à peines arrivée devant chez lui qu’il a commencé à me prendre la tête parce que les éboueurs de la semaine d’avant avait pas vidée sa poubelles, ducoup je lui est dit que c’était normal qu’on prennent pas les poubelles bleus ou il y a des métaux et de la nourriture en décomposition. Ensuite il à donner un coup de pied dans sa poubelles et nous a dit de ramasser. Alors j’ai craquée.
– Dommage qu’on t’es virée pour ça, tu fesais respecter les éboueurs. Pis faut voir le bon côté des choses maintenant tu risque pas de tuer les clients par téléphone.
– Hélas.
-Oui hélas.
Tout deux ce mirent à rire. Puis Marc pris un aire inquiet.
– Sérieusement avec ce qui ce passe chez toi tu ferais mieux de trouver un moyen d’évacuer la pression plutôt que de t’en prendre au premier qui t’énerve. Je te les dit, avec des potes le mercredi on fait de la box, tu serais le bienvenu.
– C’est justement à cause de ce qui a chez moi que je peux pas trop sortir mais c’est gentil. Même si j’aurai adoré te voir avec des gants de box et tes lunette.
– Hé bien tu vois ces justement parce que les gens pense ça que…
Marc fut interrompue par les crie de Leurs superviseur .
– Aller, au téléphone les gens vont pas acheter d’eux même.
– Oui monsieur Pinard !
Répondirent ils en coeurs comme de bon élève. Adrien et Marc ce tournent fasse à leurs écrans ou une lumière rouge leurs signale que l’ordinateur à commencé à appeler quelqu’un, ils décrochèrent leurs téléphones. Adrien eu une voix féminines pour lui réponde .
– Allo.
– Bonjour, madame Briban ? Adrien Robin, je vous appelle pour vous informer que vous avez actuellement la possibilités de…
– Ça ne m’intéresse pas !
Entendit-il avant d’entendre le bib qui lui faisais comprendre quelle avait raccroché. Le profil de cette femme que l’écran d’Adrien affichait lui indiqua quelle raccrochait à chaque appel. “Super” pensa t-il. Il regarda en direction de Marc qui criait dans son téléphones en articulant au maximum. Adrien vit de nouveau la lumière au dessus de son écran s’allumer.
– Allo
Adrien reconnus une voix d’enfants
– Oui Allo, Mr… Sanchez ?
– C’est mon papa. Et vous qui vous êtes ?
– Adrien Robin! Pourriez vous me passer votre père si il vous plait ?
– Oui, tout de suite monsieur. Papa !
Ce mot résonna un instant dans la tête d’Adrien.
– Allo!?
Fit une voix beaucoup plus grave et matures.
– Oui bonjour Mr Sanchez . Adrien Robin, je vous appelle pour vous proposer un abonnement télévisée afin que vous puissiez avoir un accès illimitée à de nouvelle chaîne.
– Merci mais je ne pense pas en avoir besoin.
– Peut-être mais votre fils par exemple? Certaines des chaînes inclus contiennent exclusivement des dessins animés
Adrien perçois des supplications d’enfant derrière la voix de sont client.
– He bien je ne suis pas sur…
– L’abonnement est gratuit le premier mois , durant cette période vous avez entièrement accès aux chaînes et vous pouvez les jauger en toute liberté. Ensuite le prix diminue de 5% par ans pendant 5 ans . Vous passeriez a côté d’une sacré chance si vous n’ acceptiez pas au moins la phase d’essai .
– Je doit reconnaitre que c’est tentant.
– Très bien je vous met en ligne avec un de mes collègues qui va ce charger de vous expliquer tous cela plus en détail. Au revoir Monsieur.
En même temps qu’il raccroche Adrien ce passe la main sur le visage.
– Qu’es ce qui va pas ? Ta pourtant réussi la vente .
Lance Marc en raccrochant également .
– Je viens de me servir d’un gosse pour vendre au père. Maintenant c’est officielle je déteste ce boulots. Ca te transforme en connard fini.
– C’est le jeu , le père prend l’abonnement à l’essaye pour le fils ensuite le père garde et paie l’abonnement pour le fils.
– C’est sensé me faire sentir moins coupable que de savoir jusqu’où je me sert du gosse? J’ai profitée du gamin!
– Vois plutôt ça comme un gain qui aurait été à quelqu’un d’autre si il avait pas été pour toi. Car si y sait pas dire non a son fils il lui aurait achetée autre chose venant de quelqu’un d’autre.
Peu convaincue Adrien repris le téléphone et continua à vendre jusqu’au repas du midi et jusqu’à la fin de sa journée de travail. À ce moment il note le nom et le numéro des clients qu’il a réussi à rabattre sur un vendeur , attend quelques minutes que Marc est finie aussi et ils partent tous les deux.
– Finalement ça va, j’ai explosé mon record de vente! Comme quoi vendre son âme au diable ça paye.
Dit ironiquement Adrien.
– Je te dirais bien que t’éxagères mais j’aie trop mal à la gorges pour te répondre. C’est sûrement à force de crier dans le téléphone pour que les vieux entendent.
– Malgré tout à la première occasion je quitte ce travaille. Enfin je veux dire je te suis reconnaissant d’avoir parlée de moi au patron pour qui me recrute mais je suis vraiment pas fait pour ça.
– Y a aucun problème, c’est toujours un plaisir d’aider un amis dans le besoin.
À ce moment ils prennent l’escalier pour descendre dans une bouche de métro. Dans les tunnels les affiches publicitaires annonçaient les film sortie au cinéma mais aussi des affiches des événements musicaux et sportif de la ville de Lyon .
– Tien regarde voilà les meilleures.
Fait remarquer Marc en faisant un signe de têtes en direction de l’affiche de l’olympique lyonnais.
-N’importe quoi le mieux c’est le PSG .
Répliqua Adrien sur un ton joyeux.
– Ben dit le plus fort le parisien .
Répond Marc avec un sourire narquois.
– Je suis originaire de là bas mais j’ai grandit à Lyon , je dit juste ça parce que j’aime ce qu’il y a de mieux.
– Et ben change ta définition du mieux car la on en est loin .
-On verra ça au prochain match.
– Ouais on verra ça, bon on ce voit demains.
Au même moment ils ce serrent la main et Marc prend le tunnel pour prendre la ligne D du métro lyonnais dans le sens inverse de la direction emprunté par Adrien. Ce dernier s’assoit sur un banc qui vient de ce libérer face au quai en attendant sa rame. Même si ce n’est pas l’heure de pointe les quais sont relativement agitée et ce malgré la taille plus que raisonnable du réseaux du métro lyonnais . Une certaine lourdeur est perceptible tout le long de ces sales mais blanc couloirs . Les bancs espacé de quelques mètres chacun , placé sur un sol blanc légèrement grisée par la saletés et les passages incessants , sont coller contre le mur et sont séparée du quai par une lignée de piliers de la même couleur que le sol. Au moment de monter dans le metro Adrien pousse un long soupir en prévision de ce qui l’attend chez lui.