Maulde devait quitter ses habitudes
Son lieu, pour apprendre
Certainement pour elle la solitude
Que ferait-elle sinon que de l’attendre.
La veille de son départ
Le sac était bouclé.
L’attente était lourde et, son regard
Triste car elle doit s’en aller.
Cet éloignement la préoccupait
Elle ne verrait plus le petit roitelet
Qui se posait sur son épaule
En l’écoutant parler, il en chanter l’émeraude.
Ce lendemain arriva devant un brouillard
C’était en pleine journée d’été
Elle fendit en larmes de tout quitter
La voiture l’emmena vers ce lieu montagnard.
Elle ne parlait plus
La route fut longue et fatigante
Elle était rompue
Elle n’avait plus faim, elle était somnolente.
Un orage éclatant l’éclaira dans la nuit.
Les prises claquaient sur flammes
Elle se couvrait de couvertures pour ne plus entendre de bruit
Elle était seule dans ce moment lui paraissant drame.
La foudre tomba près de la maison en contrebas.
On lui montra le trou que cela fit sur ce sentier de marche
C’était pour elle le ciel qui se fâchât
De ne pas avoir convenu de rester dans son lieu où elle y avait créé son arche.
Elle écoutait et apprenait tout ce qu’on lui disait
Elle grandissait dans son silence
Ses paroles n’avaient plus d’importances
Ses gestes, son regard pour elle suffisaient.
Deux jours après, elle vit arriver son grand-père
Il s’inquiétait de ce comportement qui ne lui était pas ordinaire
Elle était heureuse de le revoir
Mais elle ne dit mots pour ne pas le décevoir.
Elle lui promit de fournir un effort pour les mots
Il plut durant presque tout son séjour
Cela ne l’empêcha pas de demander des promenades en allant si haut
La pluie était pour elle un tournant, un simple contour.
Les bois étaient couleurs sapins
Leurs odeurs particulières étaient frappantes avec cette humidité
Elle pensait à son pommier
Elle ne l’oubliera jamais il faisait partie de son destin.
Elle découvrit l’architecture du lieu.
Le château était somptueux
Elle caressait les pierres de granit
Elles lui ont été racontées et, leur histoire en était instruite.
Il y avait beaucoup d’étangs
Ils étaient tous aussi chatoyants
Munie d’une bouée, le petit bateau à voile
La promena sur cet endroit qu’elle trouvait si calme.
Elle découvrit des personnes très ouvertes, et souriantes
Elle recherchait ce lien si pur, avec des remarques attendrissantes
Elle répondait également sur ses pensées
Elle savait qu’elles devenaient intéressées.
Elle promettait de revenir dans ce lieu
Elle y avait pris gout
De rencontrer des gens savants remplis de grands atouts
Lui permettant de faire grandir son adoré petit milieu.
Ici, dans ce lieu,
Sa taille comptait peu
Elle attirait simplement car son écoute
Était profonde en effaçant le doute.
Le silence de Maulde était pour ces personnes
Un très bon point réparateur
Elles affirmaient de ne pas s’inquiéter de ce comportement qui étonne
Cet élément resterait toujours son moteur.
Maulde se sentait enfin comprise
Il a suffi d’un petit rayon de soleil
Pour qu’elle en fasse un regain de ce miel
Il la guidera sur sa voie promise.