Pour toi, Esther je pose ma plume,
En vrille, en arabesque, en soubresaut
J’opère un mouvement digne, précieux.
Inutile de chercher à comprendre, je suis libre et je t’ai retrouvé ma plume, la trêve des muses est posée, digne, tangible pour moi.
C’est ainsi que je suis à présent, libre, narrateur, producteur de mes maux, sans tabou, Esther je pose ma plume pour te faire hommage à toi, la belle, à la plume noire que tu as, je pose et déploie mes ailes diaphanes, libre de voler au grès des vents célestes, libre de composer au grès des aires interstellaires, libre de jouir enfin et pour toujours, libre tout court, je vogue.
Pour toi, Esther. je m’y prête à composer fidèle lectrice, je te remercie…
Frais et joyeux, être libre, ou se sentir libre, c’est pas donné à tout le monde.