La corniche glissait
Le long des surfaces étoilées
On aurait pu y voir
Des soirs d’été lointains
Echos de parfums d’ivoire
Et d’aurores provisoires,
La baie irisée
Ondulait de Plaisirs
Et de Désirs évaporés
Soulevée par une houle
D’idées éthérées,
Un carré de soie envolée
Sillonne l’air allégé,
Les courbes se font lascives
Evoquant l’accident
Sous une Pluie de Diamants,
Longer la côte Miroir
Traverser le chant du Soir,
Se sublimer d’Eau Noire.
Poème court et sublime, bravo!
J’aime beaucoup les images qui naissent à la lecture.
Tout le contraire d’une poésie pédante
Ce qui est sublime est spontané.
Amitiés.