Je pense donc je suis, je panse donc j’essuie.

2 mins

        
Cela faisait une heure, que devant son écran, il continuait d’écrire sur ce site de rencontre.
Non pas pour racoler, mais juste pour s’occuper, quand au cours d’un échange, un message perso.
Il ne l’avait connu des mois auparavant, justement sur ce site, mais lui l’avait dragué sur la pointe des pieds, non pas qu’elle refusait, mais éludait ses mots.
Ils s’étaient vu cent fois, ici dans un café, et dans des restaurants, allant au cinéma, ou bien chez elle chez lui, sans jamais ne rien faire, sinon que d’être ensemble.
Bien sur il voulait plus, évitant ses propos, elle restait avec lui, sans jamais aborder, le fond de ses pensées.
Il était amoureux, ou tout au moins l’aimait , mais rien dans ses propos ne voulait la forcer.
Elle voulait bien passer, mais juste pour discuter, ne se sentait pas bien, demandait une épaule.
Les yeux emplis de larme, contre lui s’est blottit, pendant quelques minutes il ne savait quoi faire, qui des deux oserait le premier a parler.
Enfin, elle se calmât, le temps d’un lourd silence, elle se mit a narrer, ce qu’elle a sur le cœur.
Son ami l’a largué – ça, il ne savait pas -, plus tôt dans la semaine, en était amoureuse a plus savoir que faire, elle avait tempêté et crié sa douleur, tenté de le reprendre, et tout ce qu’il voulait.
Elle en était ainsi, avait appris ensuite, que s’il était parti ce n’est pas pour ses failles, mais il avait trouvé une autre qui serait sienne.
Elle ne savait quoi faire, venant se réfugier chez son ami de cœur, pour changer la couleur des plis de sa douleur.
Le temps de tout comprendre, il se mit a penser, comment lui raconter, pour embaumer ses pleurs, qu’elle valait plus que ça, qu’il serait toujours là, a tenter de comprendre. Il serait encore là, si elle avait besoin, continuer a venir, la prendre par la main pour des sorties sans fin, le temps que son état remette du baume au cœur.
Des idées insidieuses, commençaient a reprendre, les mots de la raison qu’il avait préparé, non pas qu’il oserait profiter de la peine, mais a panser sa gêne, il ne serait plus lui.
Depuis qu’on se connait, tu m’avais ignoré, non pas quand l’on sortait, tu sais ce que je pense, je croyais quelques chances.
Jamais je n’ai été, ton chevalier servant, juste un palefrenier, parfois qu’on remercie pour son gentil service.
Tu ne m’as jamais dit, que ton cœur est empli, des couleur d’une autre âme, et a mes mots polis, tu semblais ignorer.
Et là dans ta rancœur, tu me vois en ami, sans avoir demandé si j’ai bien accueilli.
S’il avait au début, fallut que l’on s’explique, a éviter mes mots, je passe pour un sot.
Si je suis ma pensée, a enrober mes mots, tu savais tes idées a maquiller les tiens..
Je panse donc j’essuie, les douleurs de mon cœur, tu panses donc t’essuies, la douleur de ton cœur, on reprend a zéro, ou tu changes de héraut.

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2 Commentaires
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bbbbbbb ccccccccccccc
bbbbbbb ccccccccccccc
2 années il y a

Un très joli texte et un titre aguichant. Moi je l’aurais intitulé l’arnaque. Servir de béquille ou être une option, l’amour est aveugle et plus dure est la chute.

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