Selon lui, elles étaient avides, manipulateurs et intéressés. Il a ajouté qu’elles étaient prêtes à faire tous les sacrifices possibles pour atteindre leur but et qu’elles étaient tellement diaboliques qu’elles n’auraient aucun remords à utiliser un enfant même le leur.
J’ai toujours cru ce qu’il me disait, non par naïveté, mais parce qu’elles lui avaient toujours donné raison. Elles s’accrochaient à moi pour se pavaner au bras d’un bel homme. Mais surtout elles s’accrochaient à ma carte de crédit, toujours là à dépenser encore et toujours plus.
Puis il y a eu “elle” et j’ai arrêté d’y croire.
Elle disait qu’elle me suivrait jusqu’aux extrémités de la terre et qu’elle voulait vivre avec moi pour le restant de ses jours. Elle disait également qu’elle ferait n’importe quoi pour moi, y compris donner sa vie. Et par-dessus tout, elle disait qu’elle serait fière de porter mon enfant.
Je l’avais crue parce qu’elle ne m’avait jamais donné de raisons de douter. Très rapidement, nous avons emménagé ensemble juste après la conception d’un bébé. Je ne voulais plus prendre la relève de mon père mais elle désirait tellement que je lui succède.
Je n’avais écouté que moi, n’en faisant qu’à ma tête. À ce moment j’aurai dû commencer à me poser des questions mais je ne l’ai pas fait.
C’est alors que j’avais recommencé à le croire. Il avait raison, toutes des manipulatrices sans scrupules. Elles ne savaient rien faire d’autre si ce n’était offrir leur corps au plus offrant.
Désormais, j’arrache des curs et des âmes, ceux de mes ennemis de préférence, mais ceux des traîtres aussi. Je me moque du bien et du mal. Et surtout, je ne fais rien si je n’ai rien à en tirer.
À présent, de leur corps j’en veux avec plaisir, mais qu’elles n’espèrent pas davantage de ma part.