Bonjour, je me nomme Lucie et j’ai trente-huit ans. Je dors confortablement dans mon lit double avec mon mari Ives, quand tout à coup, mon garçon vient me réveiller (comme tous les matins). Eh oui, je suis une mère de famille. J’ai deux enfants. Il y a Olivia, ma grande de dix ans et Tommy, un petit gars vraiment mignon qui va rentrer en Maternelle après les vacances d’été.
Nous allons tous à la salle à manger pour le petit déjeuner.
– Ou est ta sœur, Tommy?, demandais-je.
– Elle dort encore, répond mon fils.
Après avoir rempli mon estomac, je vais écouter la télévision avec mon garçon. Peu après qu’on aille commencer à écouter peu attentivement TVA NOUVELLE, ma fille Olivia vient nous rejoindre dans le Salon, à moitié réveillée.
– Bon matin, ma chérie, dis-je.
– Salut m’man!, dit Olivia. Ou est p’pa?
– Il est retourné dormir après le petit déjeuner. Il veut faire la grasse matinée, répondais-je à ma fille.
– Maman! Regarde les nouvelles!
Je tourne ma tête vers la télévision et ce que je vois me terrifie.
– Une femme prénommée Claudie aurait été tuée hier soir dans un bar à Montréal, annonce une journaliste. Maintenant, questionnons celui qui s’occupe de l’emplacement. Comment la scène s’est déroulée, John?
– Claudie était ma dernière cliente de la journée, annonce John. Tous les autres acholique étaient déjà partis souper avec leur famille. J’ai laissée Claudie seule le temps que j’aille à la toilette. Quand je suis revenu, elle était allongée au sol avec un trou dans la tête. Il y avait du sang partout.
– Donc, le tueur aurait tué la victime avec un fusil?, demande la journaliste.
– Je pense, oui.
J’éteins la télévision et je fonds en larme. J’avais raison d’être très triste, car Claudie est ma meilleure amie depuis le lycée. Dans ma colère intérieure, je me demande pourquoi c’est Claudie qui a été victime. C’est une femme du même âge que moi célibataire vraiment gentille. Elle ne méritait pas ça.
Sous le choc de la nouvelle, je cours jusqu’à la salle de bains et je m’y enferme. Je reste embarré dans la pièce pendant plus que 2h.
Plus tard, quand tout le monde est bien réveillé, j’organiste une réunion au Salon (pas une réunion de bureaux).
– Quoi? Tu veux qu’on devienne détectives?, s’exclame Ives.
– Je veux absolument savoir ce qui est arrivée à Claudie, criais-je.
– Moi, j’accepte en tout cas. Mais je veux être un Ninja!, crie Tommy.
– Non, Tom. On va être juste des détectives. Pas des Ninjas, dit Olivia à son frère.
– Je ne t’ai pas parlé, Olive!, s’exclame mon fils.
– Je t’ai dit des millions de fois de ne pas m’appeler comme ça!, crie Olivia, furax.
– Bon, OK, j’accepte, dit Ives. T’as un suspect?
Je suis tellement fâché de la mort de ma meilleure amie que tout le monde m’a l’air des suspects, même Ives.
– Nous pourrions aller questionner le vendeur d’arme. Il a sûrement remarqué à qui il a vendu des fusils, dis-je.
– Brillant!, s’exclame Olivia.
– Allons rendre visite au magasin d’arme alors, dit Ives.