Sentir sa peau contre la mienne
Me brûle intérieurement
Je suis en pleine combustion
Il ne s’en rend pas compte
Je voudrais qu’il voit à travers mes yeux
Qu’il vois ce que je vois
Quand je le regarde
Son toucher m’est indispensable
Comme une drogue
Dont je ne pourrais me débarrasser
Ses baisers mon eau
Je ne pourrais en être rassasié
Il me suffit simplement d’une caresse
Ou d’un simple effleurement
Et j’en ai le corps qui frissonne
Qui frissonne d’anticipation
Mon corps le reconnaît avant
Que mon esprit s’en aperçoive
Ses mains qui découvrent mes courbes
Lentement, délicatement
Me font perdre l’esprit
Je ne peux me retenir
Ma respiration se coupe presque
Je me déhanche lentement
Son regard incandescent
Qui se fixe au mien
Il m’est impossible de me détourner
La manière dont il me dévore des yeux
S’en est presque obscène
Mais moi dans ses bras
Je ne suis plus rien
Je suis le rythme de cette musique
Envoûtant, presque hypnotique
Je ne sais pas si mon cœur y survivra
Mes pensées se bousculent
Une certaine peur m’envahit
Pourtant je fais le grand saut
Il me prend la main
Avec une douceur extrême
Me fait virevolter
C’est comme si je volais
Il se retrouve collé à moi
Son torse contre mon dos
Son souffle dans mon cou
Ses doigts qui longent mon bras
Doucereusement sans hésitation
Me prenant par la taille
Il me tourner vers lui
Mes jambes ne m’appartiennent plus
Mon corps non plus
Malgré je le suis
Dans tous ses gestes
Il me renverse délicatement vers l’arrière
Son regard descend jusqu’au creux de mon cou
Puis plus bas
Pour remonter en même temps
Qu’il me redresse
Il fait un pas en arrière et
Nous dirige à petits pas sur le côté
Nos jambes s’entremêlent
Sa jambe enlace la mienne
Mon esprit n’est empli que de brume
Je glisse le long de son corps
Les yeux mi-clos
Il me rattrape par les hanches
Je le contemple
Et pendant un instant
Je ne sais plus où je suis
Puis nous repartons sur un rythme endiablé
Nos visages se frôlent
Joue contre joue
Il murmure à mon oreille
Mon corps se contracte
Sa main descend avec légèreté
Le long de mon dos pour s’arrêter
Juste au niveau de ma chute de reins
Pour ensuite me presser contre son corps
Mes halètements le font sourire
Un sourire moqueur
Qui me fait rougir de plus belle
Nos lèvres se frôlent
Que se passera-t-il ?
J’en tremble d’anticipation
Mais tout s’arrête
La dure réalité me frappe de plein fouet
Il n’est pas à moi
Il lui appartient à elle
Ma jalousie me consume
Pour un caresse de lui comme celle-ci
Je me serais damnée
Sans aucune hésitation
je les regarde et
Une seule chose me traverse l’esprit
Un jour je le ferai mien
Et elle ne pourra rien faire
Simplement nous regarder de loin et nous envier
Tout comme elle le ressentira
Cette jalousie qui détruit
Cette envie qui te dévore.
LAMINA
j’adore. Tout est bien dit. c’est parfait
@Liza Janne merci d’avoir pris le temps de le lire 🙂