Ecrire, étudier,
Ecrire, étudier,
Il faut écrire et étudier.
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Apprendre, encore et toujours,
Apprendre, c’est le but du parcours.
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Apprendre envers et contre tout,
Par tous les moyens par tous les cours !
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Au fil de l’eau ou à travers le courant,
Qu’importe la pluie, les ouragans.
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Il faut :
Remonter à la source, puiser dans l’âme ;
Ne jamais s’essouffler,
Ecrire, même des vers infâmes !
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Pousser la machine, tchou-tchou
Lancer le train, lire et crier avec entrain :
– Vive la vie et mort à la mort !
– Mangeons tous les fruits puisque nous sommes ici !
– Aimons à l’infini fini !
– Vivons la vie ici !
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Sans peur de périr
Sans peur de mourir
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Le soleil ricoche sur le blé,
Les enfants pleurent de félicité,
Émus il ne savent pas encore ce que c’est d’être enfanté
Et ils s’en foutent, ils apprennent à vivre,
Bientôt croiront-ils à la liberté !
Comment les contredire ?
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Dire qu’on est tout conditionné qu’il y a rien à faire
La voilà la belle affaire, qui sait !?
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Apprenons à croire
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Après : à décroire,
A faire et à défaire !
Inventons des paradis,
Tricotons un enfer
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Apprenons à dire :
« Merde » à ceux qu’il faut aimer et « Bonjour » à ceux qu’il faut éviter
« La bise à Lucifer…
… et mon cul pour Gabriel !»
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Parcourons les harems et peuplons nos salles de bains de ces êtres de rêves
Ceux qui nouent les tripes et nous foutent la nuée
Prenons nous la verge à pleine main, éclaboussons nous les yeux de plaisir !
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Aspergeons nous de savoir
Puisons en des histoires
Des tristes, des belles, des sales et des heureuses même !
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Mais enfin, pas trop d’heureuses,
Le bonheur c’est mieux pour la vie…
Alors que le malheur, c’est si beau en histoire.
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Inventons
:
Des mensonges fabuleux et
Déclarons des vérités insoutenables,
Repoussons les barrières du monde, disons merde à la mort
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Créons les discours, fabriquons entre eux des ponts.
Orchestrons vivant les mythes nous permettant
Une fois mort de guider nos enfants.