« – Je suis épuisé, ils nous ont encore attaqués ce matin, à coups d’aspirateur cette fois. Je vais craquer, je n’en peux plus, qu’en t’est ce que ces humains vont nous laisser tranquilles à la fin. Nous ne faisons du mal à personne. Nous sommes là, nous vivons notre vie, on ne demande rien à personne et PAF, on nous tombe dessus, moi j’en ai marre. »
– Calme toi Henry, cela ne sert à rien de s’énerver, que veux-tu qu’on y fasse ? De toute façon, dans un mois ou deux, nous serons morts.
– Justement, nous vivons à peine plus de trois mois et pendant ce laps de temps, on se fait exterminer, je ne trouve pas ça normal. Il faut que l’on fasse quelque chose, pour nous, pour les générations futures, pour nos enfants. Cela te plaît-il de savoir que plus de la moitié de la chair de ta chair peut se faire exterminer à tout moment ?
– Bien sûr que non, évidemment, mais qu’est ce que l’on y peut ? Réfléchis, l’ennemi est bien plus fort que nous tous réunis, il peut nous détruire tous, alors qu’il ne nous voit même pas ! Tu veux faire quoi, les attaquer, ils ne sont même pas allergiques à nous, s’énerva Sonia.
– Alors pourquoi, nom de dieu, nous attaquent-ils si nous ne représentons aucun danger pour eux, c’est de l’abus de pouvoir, moi je te le dis. Mais tu as raison, nous ne pouvons rien y faire. Nous ne pouvons qu’attendre la mort en vivant quotidiennement dans la peur. »
La communauté de Henry et sa famille étaient installées dans ce matelas depuis plus de 2ans maintenant. L’humain n’a jamais réussi à se débarrasser d’eux complètement mais une fois par mois, ils perdaient beaucoup d’entre eux, des pères, des frères, des fils, des femmes.
Tout ce qu’ils veulent, c’est vivre dans un endroit chaud où ils sont sûrs de trouver à manger pour survivre le plus longtemps possible. Ils étaient heureux d’avoir trouvés cet endroit pour se poser enfin mais maintenant, ils ne sont que tristesse et déprime. Ils n’ont plus goût à la vie.
C’est une communauté dépitée, attendant le jour où les acariens prendront enfin le contrôle sur ces horribles créatures que nous retrouvons ici.
L’inquiétude est à son comble, que vont-ils devenir ?
C’était quoi cette chanson déjà ? A oui voilà :
Tous les acariens, toutes les acariennes
Vont chanter, vont danser sur l’édredon
…
Tu m’apprend quelque chose là, je ne connaissais pas cette chanson^^
C’est une chanson d’un vieil hippie : Michel Fugain qui avait son troupeau de baba cool avec lui qui s’appelait "big bazar" si mes recherches archéologiques sont exactes lol
Merci, je vais aller écouter ça^^
j’ai bien aimé, ils sont attachants les acariens que tu décris!
Vu sous cette angle oui aha…