Parmi les énigmes du monde moderne qui me laissent songeuse, celle sur laquelle je m’interroge en ce moment est la mode des ongles qui, biologiquement parlant, se rapprochent davantage des griffes de Wolverine que de cuticules.
Croyez-bien que je ne viens pas vous dégueuler ma suffisance, que trop des gens confondent avec de la sophistication, sur un ton faussement amusé. J’ai été moi même coupable de bien des aberrations au nom de la quête (infructueuse) du sex- appeal.
On pourra notamment faire référence à tous ces jeans trop petits dans lesquels j’avais décidé de rentrer et qui, une fois tractés jusqu’à la latitude souhaitée puis boutonnés, s’attelaient a réarranger mes organes internes tout au long de la journée.
(Nota Bene : rentrer dans son pantalon mais se retrouver avec la vessie à la place du pancréas au cours du processus n’est pas une solution recommandée par l’OMS pour résoudre un quelconque problème de charme)
Vous comprendrez donc que mon interrogation est bien réelle et en aucun cas motivé par un quelconque désire de vengeance envers cette camarade de classe qui arborait jour après jour une manucure parfaite pendant que je souffrais d’onglophylie aigüe à la moindre évocation de présentation orale.
Un exposé de 20 minutes sur le développement du réseau ferroviaire breton au cours du 20ème siècle ? J’en serai ravie monsieur. Vous permettez que je me pende au rétroprojecteur cinq petites minutes ? C’est histoire de me vider la tête et trouver sous quel angle aborder ce sujet ô combien passionnant.
Alors voilà, dotée d’une curiosité de gamine et n’ayant (clairement) rien d’autre à foutre, la première question qui me vient à l’esprit lorsque je vois ces femmes est,
Bon dieu mais comment font-elles pour s’essuyer le derrière sans se lacérer les fesses et choper une MST à chaque fois qu’elles vont couler un bronze dans un endroit public ?
Il me vient ensuite une deuxième question :
Jusqu’où irons- nous pour être beaux ?
De visu, comme ça, je dirais un peu trop loin.
Oh et j’ai bel et bien dû faire cet exposé. J’étais en seconde.
C’était pire que tout ce que vous pouvez imaginer.
J’adore ces petits billets d’humeur à la fois drôles, incisifs et terriblement bien troussés. Bravo Marie. Je suis fan. ????
Laurent, la journée était un peu tristounette de mon côté et votre commentaire m’a fait beaucoup de bien ! Merci 🙂
C’était avec plaisir Marie ! 🙂