Tu as encore plongé ta main dans ma poitrine pour en extirper mon cœur.
Tu l’as jeté au sol,
Tu l’as piétiné,
Tu as shooté dedans,
Tu l’as jeté contre plusieurs mûrs,
Tu l’as brulé.
Et tu as tourné ton dos pour t’en aller.
Alors moi à chaque fois je le ramassais;
Je le recollais;
Je le rafistolais;
Je le regonflais;
Je le remettais en place;
Et je recommençais à vivre, difficilement.
A chaque fois que tu l’extirpais, tu n’étais pas aussi violent.
La violence augmentait à chaque session,
Peut être parce qu’il était déjà meurtri, blessé, affaibli, fragile je ressentais chaque nouvelle session comme un match de catch ou de rugby
Avec de plus en plus d’ adversaires, de plus en plus grands, de plus en plus forts.
Sauf cette dernière fois où après cette session il est tellement en morceaux que je ne peux pas le récupérer.
Les morceaux sont trop petits,
Il me faut peut être un aspirateur, peut être une loupe avant pour retrouver les morceaux.
En tout cas je ne sais pas si lui et moi pourront nous fonctionné à nouveau comme avant