A l’ère des nouvelles technologies 4.0, la place de l’Homme et l’impact environnemental sont des questions de plus en plus récurrentes. Dans un souci d’éthique, il est important que cette nouvelle dimension de l’industrie soit vu comme un levier de rentabilité plutôt qu’un outil aux impacts négatifs.
Les salariés peuvent voir en cette reconfiguration de l’entreprise un motif de licenciement
Il y a de plus en plus de robots autonomes intégrés dans les usines. Les ouvriers sont remplacés par des machines. On entend souvent dire que même si les ouvriers sont remplacés par des machines on va embaucher des personnes pour s’en occuper. Sauf que ce n’est pas le même type de travail. Allons-nous vivre dans un monde ou ne pas avoir d’étude est synonyme d’échec ?
Je pense que l’usine 4.0 peut aider les salariés et non les remplacer exemple :
Cobots :
Les Cobots sont des machines qui travaillent “avec” des personnes, et non “à leur place”. Le besoin de robots sûrs et flexibles, capables de travailler de concert avec les humains, a conduit à l’invention de robots collaboratifs.
On en distingue plusieurs types : ceux pilotés par un opérateur situé à proximité immédiate du système, d’autres commandés à plus grande distance (ou télé opérés) et les exosquelettes, sortes de prolongements du corps humain.
Ces robots collaboratifs fonctionnent sans protection physique ; ils doivent calculer en permanence le risque de collision ou de choc avec l’homme grâce à de multiples capteurs bluetooth et puce RFID. En cas de contact inattendu, ils peuvent notamment réduire leur vitesse afin de limiter les conséquences sur les techniciens qui se trouvent à côté d’eux. Les personnes et les robots peuvent ainsi partager le même espace de travail sans aucun souci.
Grâce à leurs capteurs intégrés, ces machines sont capables d’automatiser certaines tâches.
Avec les récents développements de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage machine, les robots deviennent de plus en plus flexibles. Ils devraient jouer un rôle clé dans l’Industrie 4.0, non seulement dans le cadre de la production moderne, mais aussi en tant que collecteurs de données capables de communiquer toutes les informations pertinentes aux systèmes informatiques en temps réel si nécessaire.
Ces données pourraient être utilisées pour optimiser la production et la qualité.
Big data :
L’analyse d’important volumes de données n’est pas réservé aux géants du E-commerce ! Avec l’usine 4.0 l’analyse de la data peut aider à OPTIMISER la qualité de la production, à AMÉLIORER l’efficacité, à ECONOMISER l’Energie et à STIMULER la maintenance prédictive.
Les Cobots intègrent des capteurs qui signalent en continu des anomalies, potentiellement à l’origine de défaillances techniques voir peut-être de danger pour les techniciens, ainsi grâce à l’analyse des données de potentielle dysfonctionnement pourront être anticipé
Les données viendraient de capteur Bluetooth ou RFID (Radio identification). De nombreux paramètres d’un Robot/Cobot industriel peuvent être surveillés, ex : Température du processeur, erreurs de positionnement, surcharge ect..
Ensuite des logiciels de type GMAO (gestion de la maintenance assistée par ordinateur) s’appuient sur des algorithmes pour générer des informations sous forme de tableau de bord et d’alerte.
Les données des capteurs embarqués seront utilisées à l’intérieur de l’entreprise pour le processus de fabrication. En croisant les données collectées sur les machines tout au long de la fabrication, on peut analyser les facteurs qui affectent la qualité d’une pièce !
L’analyse de ses données vas nous permettre de détecter et de corriger les défauts avant que les nouveaux produits ne soient lancés sur le marché. Cela permet d’éviter les problèmes avant la production de série. La chaîne industrielle sera optimisée dès la conception.
La collecte de millions de données et la mise en réseau des actif industriels posent des questions de protection des systèmes d’informations (SI) face aux menaces de toute sortes, c’est là qu’intervient la sécurité informatique :
Sécurité des données :
La multiplication des technologies (IoT, robots, automates, logiciels, fabrication additive) nous expose en effet à des cyberattaques. Les industriels et les fabricants de machines en sont conscients. Mais la sécurité informatique des industries est plus complexe. Les mises à jour logicielles sont plus délicates : on ne peut pas arrêter une chaîne de production comme on peut le faire pour des ordinateurs de bureau. Cette politique de sécurité industrielle exige des process très précis et une hygiène numérique sans failles.
Mettre en place un réseau privé virtuel (VPN) pour sécuriser l’échange de données, les attaques de l’extérieur ne sont pas possible.L‘utilisation de protocol informatique tel que TLS (transport Layer Security) ou SSL (Secure Socket layer) sont à utiliser pour transférer des informations entre les machines et le serveur de stockage de données
Un autre moyen concerne l’identification et l’authentification sécurisées au moyen d’échange de clés cryptographiques entre les utilisateurs et les machines.
Sources : https://www.techniques-ingenieur.fr
J’ai lu l’article fut un temps de Colgate et Peshkin, terme assez barbare qui a donné Cobots ^^ , c’est vieux mais d’actualité, on y arrivera pas ^^ l’humain est aux commandes ^^ bonne synthèse pour le reste m’en vais relire K.Dick et un peu d’Asimov ^^