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– Monsieur Martin Cooper, vous êtes reconnu coupable de meurtre par arme blanche, sur la personne de monsieur Gonçalves Antonio. Vous effectuerais donc une peine de prison à perpétuité dans le bâtiment pénitencier de Chicago.
Cette phrase tournait en boucle dans ma tête pendant que le fourgon faisait route pour la prison de Chicago. J’allais passer le reste de ma vie dans une cellule avec je ne sais quel autre criminel surement innocent, comme beaucoup.
Je fermais les yeux mais j’avais cette image gravée probablement à tout jamais dans ma mémoire. Celle d’un juge qui avait décidé de me faire enfermer dans une cellule pour le reste de ma vie.
Les freins grippés du fourgon ce mettaient a couiné. Voilà, nous y somme. Voici le bâtiment ou je vais donc finir mes jours. Le grincement annonçait l’ouverture des portes du fourgon, l’air frais s’y engouffras rapidement. Bien qu’il gelait je ne me pleignais pas, conscient de respirer de l’air librement pour la dernière fois, je remplis mes poumons comme si j’allais plonger en apnée. Bien sûr ce n’était pas le cas mais je devais profiter de mes derniers instants dehors.
Rien que la vue de la porte me faisait froid dans le dos. Je n’aurais jamais imaginé me retrouvé devant une prison marchant aux cotés de deux gardiens qui me déclarait tout en avançant vers cette immense barrière grillagée.
– Martin Cooper, à partir de l’instant où nous allons dépasser la barrière, vous serez régis par le règlement pénitencier et cela jusqu’au jour de votre sorti. Est-ce bien compris ?
– Oui, parfaitement.
J’avais bien compris mais ce détail venait me rappeler que c’était jusqu’à la fin de mes jours que je serais régis par ces règles.
– Gardien Hausman et Campbell. Nous amenons un nouveau détenu.
La radio grésilla et quelques secondes plus tard l’ouverture de la barrière se déclencha, signalé par un bruit que je n’avais pas fini d’entendre.
Me voilà donc dans les couloirs de ce qui va être ma demeure pour le reste de ma vie. Les gardiens me passe au détecteur de métaux puis me donne mon paquetage. Un t-shirt gris, des chaussettes blanches et cette fameuse combinaison orange mal ajusté. Mais avant de me doucher je devais passer par ce que l’on connait tous sans jamais l’avoir vécu. La fouille corporelle à nu complète.
Je suis nu devant trois gardiens. Le premier me demande de me pencher le second de toussé pendant que le troisième s’assure que je n’ai rien caché.
Je n’ai jamais ressenti une telle humiliation. Maintenant que je suis douchée et changer mes affaire personnel son stocker dans un carton, puis les gardiens m’emmène en cellule.
J’entendais des cris et des pleure dans chaque coin. Des hommes hurlaient le nom de Satan. D’autre de regardais passer avec un regard qui en disais long. J’étais terrorisé. Puis nous sommes arrivés devant ce qui allais être ma cellule.
– Ouverture de la cellule trois cent trente-six.
A peine le gardien avait il relâché le bouton de sa radio que la porte s’ouvris.
Une fois qu’il m’avait détaché j’entrais avec mon paquetage en main.
Assis sur le lit du bas j’avais vaguement aperçu mon codétenu.
Désormais en prison je devais faire en sorte que tout se passe bien. Je savais que les premiers jours d’un détenu son primordial.
Bonjour. Votre texte donne envie de connaître la suite. Pourquoi votre personnage est-il là ? Je lirai les prochains épisodes pour le découvrir.
Est-ce que vous me permettez de corriger les erreurs orthographiques ?