J’avais longuement hésité à partager ce texte pour son côté peu orthodoxe, pour ne pas dire bizarre, obscur.
Il y a bien longtemps que je l’ai assimilé et que cela me paraissait comme une évidence :
j’ai le sentiment profond de ce qui est raconté dedans concerne une société qui ne s’autorise pas à regarde l’Autre en face. Sans doute la peur de paraître étrange à la vue de l’Autre, la peur de l’inconnu et de l’imprévisible… À catégoriser l’Autre qui peine à se défendre en dictant des étranges paroles.Je crois que nous ne sommes pas prêts et certains de vouloir changer de position envers cet Autre qui ne demande à être aimé, peu importe ses actes et ses dires. Et j’irai même plus loin dans ce vif sujet : il se peut que ce texte soit terrifiant, hostile et batailleur pour ses valeurs morales, sociales, religieuses qu’il laisse véhiculer.
Parce que nous avons appris à ne pas faire ci, à ne pas faire ça.
Parce que cela dépasse notre entendement.
Parce que nous y trouvons un plaisir clandestin.
Parce que cela est un culte étrange.
It’s a dark point in the universe
It’s a dark point in the universe
It’s a dark point in the universe
It’s a dark point in the universe
It’s a dark point in the universe
It’s a white point in the universe
Si L’Autre crée l’Homme à son Image
Si c’était de sa propre volonté
Il aurait dû inventer l’eau de rage
Du mâle
Du Malin
D’un mal habité
Son visage cynique, blafard
Aux destins muets
D’un inévitable naufrage
S’immisce la mémoire inachevée
Qui dessine et partage
L’innocence éjaculée
D’un pantin aux ouvrages
Je voudrais tant comprendre
De ce paradoxe
Je voue Complice
S’offrir à l’Autre
Et mon cœur sous x
Car Dieu sait suis-je
Sans logique
Sous léthargie
Aussi les eaux…
Suis-je Diabolique
Tantôt l’encre…
Suis-je Angélique
Si chaque fois les bavardages cultivent l’audace
Nous laisserons nous dériver
Nos croyances et l’herbe nuit l’ivresse de l’héritage
Seul, mon silence est ma bulle meurtrier
Qui se sinistre et s’invite au voyage
L’or du monde parti en fumée
 travers les Âges, je découvre par mégarde…
Et d’un ciseau
Je peux bien tous
Les fendre
De ce paradoxe
Je voue Complice
S’offrir à l’Autre
Et mon cœur sous x
Car Dieu sait suis-je
Sans logique
Sous léthargie
Aussi les eaux…
Suis-je Diabolique
Tantôt l’encre…
Suis-je Angélique
Car Dieu sait suis-je
Sans logique
Mon cœur en exil
Aussi les eaux…
Sont sataniques
Tantôt ma présence…
L’encre est bénie
Timeho Plouerzoc’h
23 octobre 2009
Saisissant!
J’ai bien saisi la noirceur, mais je n’ai pas trouvé le rapport avec l’introduction.