Un gros moment de cafard,de solitude,
un vieux vinyle des stones tourne en boucle,
war children it s just a shoot away it s just a shoot away…
je me demande ce que je fais là, seul,
face à moi même ,mes idées noires , le temps qui passe.
Les promesses que j ai pu faire, cela n a duré qu un temps.
Maintenant ou vais je? A quoi me raccrocher ?
Je pleure, j ai de la rage,
triste, juste envie de partir.
La boisson? le cercle vicieux,
j ai tout quitté, tout cassé, espérant me guérir.
Je jette un regard haineux mais envieux,
sur la bouteille de rhum vieux, posé sur la table.
Je jette l éponge,comme pour un boxeur KO.
Je me retrouve au point de départ.
Un mille-feuilles de déceptions,d euphories,
et de contradictions me torturent l esprit.
J ai tant misé dans l espoir de reconstruire,
Mais finalement cette accumulation, ce désordre
me font perdre la tête,
plus rien à quoi me raccrocher.
Rien a part douter encore plus de moi,
de l environnement, de ce monde qui m insatisfait.
Qui suis je là au milieu ? J attends quoi ?
Un bonheur hypothétique ?
Un idéal ancré au fond de moi mais qui n existe pas ?
Encore un enfant qui croit aux contes de fées ?
Un idéaliste vivant dans un monde irréaliste ?
Pas à ma place, juste envie de partir, d en finir.
Je m accroche à des brindilles, des herbes sèches,
qui se rompent, les unes après les autres.
Le vertige, la chute, mais l instinct de survie.
Malgré la déchéance et la décadence.
je fais mine que je vais mieux, aux regards des autres.
Mais pour moi l avenir n existe plus,
ce n est qu une une falaise qui s effrite,
Inexorablement, lentement sous mes pieds.
Je ne veux pas reculer, juste basculer.