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Chapitre 16 : Une condition
Un personnage entra dans la grande salle et se joignit au groupe royal pour entendre les dires de Aude. Il n’avait pas l’air commode et surtout remonté pendant le discours de cette étrangère.
– « Je suis navré des soucis de votre pays et soulagé que vous alliez bien. » dit le roi après le récit de la princesse.
– « Mon roi, nous n’avons eu aucun rapport sur des incidents vers la frontière ou si près du château. Je ne pense pas que ses dires soit la vérité » envoya ce nouveau personnage.
– « Calmez-vous Mory, surtout devant notre hôte. Je sais que vous êtes sous pression avec les préparatifs du tournoi mais mettez-y du votre! » lui signale le roi.
– « Je vais envoyer ma magicienne principale ainsi que quelques assistants pour vérifier aux alentours du château, elle n’en aura que pour deux ou trois heures. » indiqua Rivoli.
– « Bien toujours aussi vif pour trouver un compromis mon frère, Soit. » rajouta Nobet.
– « Si ce que dis la princesse est vrai, pourquoi ferons nous association avec eux, si ils ne sont pas capables de résister à quelques magiciens de seconde zone et de simples porteurs d’épées. Ils ont besoin de nous car ils ne peuvent rien sans nous et qu’est ce que cela nous apporte » parla fortement Mory
A ces mots la princesse se sentit blessé, Cali le ressentit et tenta de s’approcher de l’orateur mais deux soldats l’en empêchèrent, il passa finalement en force et avança en s’adressant à ce malotru :
– « Un, vous manquez de respect à la princesse, deux de quel droit parlez vous des hommes tombés au combat surpris par des brigands et qui ont combattu pour sauver la vie de leur souveraine quitte à en mourir . Avez-vous déjà vécu cela !!!! »
Ces mots résonnèrent, pendant que le reste de la garde entoura Cali énervé à quelques mètres de ce chevalier aux paroles blessantes.
– « Cela suffit. Vous deux, vous dépassez les bornes. » dit d’une voix autoritaire le roi. « De plus vous n’avez aucun droit d’intervenir dans nos discussions, c’est un manque de respect envers moi et je ne le tolère pas » ajouta-t-il en regardant le jeune chevalier.
– « Veuillez excuser son intervention, il a été soumis à une forte pression pour me permettre de venir à vous. » expliqua la princesse pour calmer le roi.
– « Mon frère calme toi et essayons de trouver un moyen pour que ce jeune et fougueux chevalier puisse se rattraper de son erreur. » proposa Rivoli.
– « Envoie ta magicienne pour vérifier déjà. J’hésite encore sur le sort de ce chevalier ! J’ai bien envie de le rôtir moi même ! » bougonna le roi.
-« Je sais que tu es de mauvais poil mais fais un petit effort. Ce jeune chevalier ne pourrait-il pas te divertir pendant le tournoi. Voyons si nos hôtes sont si médiocres que cela. Ne pourrait-il pas participer à notre événement comme invité pour voir sa valeur. Si il n’est pas à la hauteur, cela se verra et notre décision sera facile à prendre. » proposa le frère du roi.
-« Bien, je vais dans ton sens mais je suis difficile à convaincre mais je vais lui laisser une dernière chance. Si tu arrives dans les quatre dernier du tournoi je reverrai ma position sinon tant pis pour vous et votre royaume ». fit le roi
-« Je me plie à votre volonté mais pouvez vous me dire comment ce tournoi se déroule, nous n’avons pas ce genre d’événement par chez nous. » demanda la princesse.
– « Laisse moi répondre mon frère. Ces épreuves sont destinées à nos porteurs d’épées célestes. En montrant leur maîtrise, ils peuvent entrer dans la garde royale, si ils ne sont pas à la hauteur, on leur confisque l’épée céleste. Il y a deux épreuves la course d’obstacles et le combat dans l’arène. Nous recrutons les 10 meilleurs pour mieux les former. Au milieu des novices, il y a des porteurs confirmés mais au niveau encore faible. Je pense que votre protégé va devoir être à la hauteur car certains vont vouloir se montrer en s’occupant de son cas » expliqua Rivoli qui regardait Mory sortir de la salle.
– « Et je rajouterai une dernière chose, votre protégé sera la cible d’officiers royaux qui vont se rajouter pour s’occuper de lui car le chef des armées n’apprécie pas trop votre présence . » dit Rivoli aux oreilles de la princesse.
– « Tout est dit et toi jeune blanc bec, je ne te ferai aucunes faveurs, soit à la hauteur ! » dit le roi en se retournant.
– « Je le serai ! » lança Cali mais le roi continua sa route avec un petit rictus de satisfaction.
La princesse retrouva et Cali et lui expliqua ce que lui avait dit le frère du roi. Cela ne traumatisa pas le jeune chevalier qui languissait déjà le début des épreuves pour montrer sa valeur à son oncle et son père. Il tenait plus en place, ce qui stressait Aude qui s’inquiétait pour la vie de son ami très proche.