SOMMAIRE :
PROLOGUE
I– CHARITÉ FUNÈBRE
I- CHARITÉ FUNÈBRE
Il était une fois, près de la foret de Ndiki-Nen, vivait un homme très pauvre, dans sa misérable petite case délabrée.
Il avait une femme nommée Dadama et cinq filles très honnêtes, gentilles, serviables, et si modestes en tout ce qu’on puisse imaginer. Ils ne se nourrissaient que grâce à la bonté et la charité des villageois. Mais surtout parce qu’ils étaient très aimables envers tout le monde, vraiment trop bons. Des innocentes personnes qui appartenaient aux aurores de ces temps médiévaux.
Un jour, Dadama qui était sur le point d’accoucher de son sixième enfant, tomba gravement malade et mourut. Ce fut une immense tristesse au sein de cette famille et un grand choc dans le village. Personne n’ignorait que monsieur Babagnack était incapable de faire des funérailles dignes à son épouse. Alors le chef Yingui organisa une collecte en numéraire ou en nature pour rassembler les outils nécessaires à l’enterrement de la disparue. La majorité remit des dons au lieu des pièces de monnaie. Certains offrirent des vêtements, du bois, des tissus, des chaussures, du bétail, des légumes, des couverts, du sel, des huiles de cuisine, etc.
Lorsque cela fut réuni auprès du chef, on procéda à l’inhumation de l’épouse de Babagnack qui fut accompagnée par de chaudes larmes de tout le monde présent. Même quelques hommes pleurèrent avant d’être frappés par des femmes et sermonnés par d’autres qui leur rappelèrent qu’ils ne devaient jamais pleurer en public comme les dames. Mais pour Monsieur Babagnack, ce fut une exception. C’était Dadama, la mère de ses enfants et il l’aimait tellement.
À SUIVRE …
Bonjour à tous ceci est une histoire qui ne faisait que germer dans ma tête et mon esprit. Elle raconte tout simplement la naissance du pouvoir religieux. C’est une fiction! Et j’espère qu’elle vous plaira vraiment. Merci .
Honnêtement j’aime bien bravo !
Merci Ibrahim. :))