« Sven : Résumé, Chapitre 1 & Chapitre 2 »

Sven Meyers, un jeune sorcier, vivait maintenant depuis quelques années, auprès des humains, dans la petite ville de Stamford, au nord de l’Angleterre, loin du monde magique depuis la mort de ses parents, Ellen et James Meyers.

Ce que Sven ne savait pas, c’est que ce monde n’était jamais très loin et était prêt à refaire surface.

Kohl, un démon sorti de son exil, cherchait à tout prix à se venger des deux sorciers responsables de son châtiment, Ellen et James Meyers.

Mais en apprenant leurs morts et qu’ils avaient un descendant, Kohl prenait la décision de le retrouver et de le détruire avant celui-ci le bannisse à nouveau.

Kohl, aurait-il le courage de tuer le jeune sorcier ?

Sven, renverrait-il le démon à nouveau en exil ?

Et si malheureusement ou heureusement pour eux, le Destin en avait décidé autrement…

« Chapitre 1 »

Les jours se suivent et se ressemblent… Vous vous précipitiez au travail, au collège ou à l’école parce que vous n’aviez pas entendu le réveil. Les gens se précipitaient les uns contre les autres, se bousculant, se poussant et se repoussant alors qu’ils continuaient à courir pour être à l’heure et éviter d’avoir des ennuis.

J’avais d’autres problèmes à l’heure actuelle. Mes lèvres n’échappaient que de petits soupirs de temps en temps alors que je passais devant les gens. Je comprenais à peine la chanson que je jouais, essayant de réprimer les cris et les cris forts des gens autour de moi, mais ce n’était pas nécessaire. Je connaissais chaque mot, chaque note de cette pièce, je l’avais entendu tellement de fois.

Mais pour le moment, je n’étais pas d’humeur à me promener dans la ville, en fredonnant et peut-être en chantant. Tout à l’heure, en sortant de chez moi, j’avais ressenti quelque chose qui me perturbais.

Quelque chose de grand qui pourrait changer le monde… C’était d’origine magique.

Au bout de quelques minutes, j’avais trouvé ce que je cherchais, un café au wifi gratuit. En y rentrant, je m’étais isolé dans un coin tranquille.

Au moment d’ouvrir mon pc portable, je tombais sur mon fond d’écran, trois personnes… Mes parents et moi, bébé, deux jours avant leurs morts.

Balayant tous ses souvenirs douloureux au fond de moi, je commençais à pianoter quand soudain, la serveuse m’apportait mon cappuccino que j’avais commandé à mon entrée et elle me regardait avec curiosité :

– Vous êtes Sven le Sorcier, non ?

Surpris, je la regardais avec étonnement :

– Comment le savez-vous ?

– Je suis également une sorcière.

Je hochais la tête inévitablement. La sorcière me souriait joyeusement, puis elle me demandait avec des yeux brillants :

– Vous vivez dans l’une des maisons magiques. Une visite ici est-elle alors nécessaire ?

Les maisons magiques.

La plupart pensaient que ces maisons pouvaient remplacer d’autres personnes, même si ce n’était pas vrai. C’étaient de simples maisons construites par magie tout simplement… Avec un soupir, je répondais :

– Je suis ici parce que la maison est trop calme.

La sorcière hochait la tête avec compréhension et voulait ajouter quelque chose, mais son patron l’appelait d’une voix sévère.

Après une gorgée de mon cappuccino, maintenant tiède, je me renseignais de tout ce qu’il s’était passé ces derniers-temps. D’après de ce que j’avais appris aux informations, beaucoup de gens disparaissaient ou qu’on découvrait mort.

C’est banal, vous allez me dire, mais pas pour moi. Je ressentais, grâce à ma magie, que quelques choses se produisaient et je voulais le savoir.

En mettant mes mains au-dessus de mon clavier, je me concentrais en récitant une formule magique à voix basse et là mon pc me montrait tout ce qu’il se passait dans le monde magique.

J’avais découvert aussi qu’un groupe de sorciers, adeptes à la magie noire, s’étaient fixé pour objectif de sortir leur maître de son sommeil, le démon que mes parents avaient enfermé avec leurs morts. Je voulais les surveiller et empêcher cette erreur, car s’ils réussissaient, une guerre éclaterait que se soit dans le monde magique et dans le monde des humains, qui ne devaient jamais connaître notre existence.

Dans un forum, des êtres surnaturels racontaient des ragots du monde entier. Sans prendre soin de m’y intéresser, je commençais mes recherches et sans succès. Quand soudain, un message attirait mon attention.

– Impossible ! Criais-je, en faisant retourner quelques humains.

Et là, j’avais compris qu’aujourd’hui s’était le calme avant la tempête.

« Chapitre 2 »

Le commentaire était court, mais un lien y était attaché, ce que j’avais ignoré au début. Encore et encore, j’avais parcouru la simple phrase qui était là et je ne pouvais pas croire que c’était vrai.

Quelque chose qui avait dû être écrit par un fou, les disciples du démon l’appelaient l’Ancien. Tout en continuant l’article, ils avaient dévoilé que mes parents étaient morts depuis quelques années et qu’ils avaient un héritier…

Moi

Pour tout le monde, j’ai toujours été un miracle, avoir un enfant surtout dans notre monde magique qui était dans la tourmente à cause d’un démon. J’avais toujours été mal à l’aise avec cette attention, la seule chose que j’avais faite, était de respirer et pousser mon premier cri. Je n’avais pas sauvé une dimension comme mes parents, ni sacrifié ma vie.

J’avais cliqué avec hésitation sur le lien. Cela m’avait conduit à une courte vidéo montrant ce que j’avais toujours voulu éviter. Une vidéo, courte et pourtant cruelle dans son contenu.

Cela montrait la fin de l’invocation dans l’ancien volcan dans lequel le démon aurait dû se terminer. Alors seulement une énorme flamme était apparue, allumant la lumière orange faible et là d’un coup, un grand corps musclé, qui commençait à bouger légèrement… Le démon.

Sans plus attendre, tout en fermant mon ordinateur, je mettais de l’argent sur la table. Le cœur battant, j’avais couru jusqu’à chez moi aussi vite que possible. Sur le chemin, beaucoup de questions me traversaient l’esprit.

Comment le cercle avait-il découvert où dormait le démon ? Comment avaient-ils brisé le sort de sang scellé avec celui de mes parents ? Quand l’avaient-ils libéré ? Et comment devais-je le bannir à nouveau ?

Dès mon arrivée devant ma maison, je vérifiais les sorts de protection qui l’entouraient… Tout allait bien.

Une fois rentré dans le long hall, je me dirigeais vers une double porte pour y pénétrer. Pour moi, c’était un vrai paradis, des livres de toutes sortes, peu importe leur âge et leur taille, empilés en rangées d’étagères. Je jetais mon sac à dos sur le grand bureau qui se tenait devant une immense fenêtre, puis je jetais un coup d’œil par la fenêtre. Toujours rien.

Il y a quelques années, j’avais classé ma bibliothèque, par être fantastique vivant dans le monde magique : Sorciers, Elfes, Lycaons et surtout Démons.

Après trouver ce que je voulais, je me mettais au travail en commençant à part les formules de bannissements. Mais malheureusement, je ne trouvais pas mon bonheur.

J’étais en train de léviter tous les livres pour les ranger quand un bruit me fit sursauter. Qui pouvait sonner ? Qui avait franchi les sorts de protection ?

Tout en faisant apparaître une boule de feu dans ma main, je courais vers les grandes fenêtres à l’avant et me figeais par le spectacle qui mettait donner.

Une armée de soldats, je dirais même de démons devant ma porte, tous mes sorts s’étaient évanouis.

Je me dirigeais ensuite vers l’arrière de la maison, même scène, des démons partout… Mon cœur battait la chamade.

Encore la sonnette.

– Qui est là ? Demandais-je, peu rassurer, derrière la porte, même si je connaissais déjà la réponse.

– Oh, sorcier, c’est gentil que tu demandes. Je suis Tara, du clan de…

– La Triade, je sais, la coupais-je. Et que voulez-vous ? Je me dirigeais ensuite vers l’arrière de la maison, même scène, des démons partout… Demandais-je froidement.

– Tu le seras assez tôt… Par contre, tu as cinq minutes pour sortir de la maison et nous suivre. Et je te conseille de ne pas utiliser ta magie, car tu dois bien d’en douter, en cas de refus, nous allons te forcer.

– Et forcer comment ?

– Nous avons envoyé d’autres démons dans la petite ville de Stamford et ils sont prêts à tout détruire.

– Très bien, j’arrive, répondais-je, tout en ouvrant la porte.

Et j’avais compris qu’en voyant le large sourire de la démone, que les ennuis allaient commencer.