Quand je les ai entendus chuchoter derrière ma porte, j’ai de suite compris qu’il ne me laisserai pas tranquille alors j’ai écrit à Maxime pour qu’il soit au courant de ce qu’il se passe au cas où. .. On ne sait jamais malgré les excuses forcées de cette nuit, je ne peux m’empêcher de le revoir rire.
Allez Lucy prend ton courage à deux mains de toute manière, je serai bien forcé de les croiser à un moment ou l’autre.
J’ouvre la porte.
– Alors ma Jolie ton petit copain n’est pas avec toi ?
– Qu’est-ce que tu veux ? Tu n’as pas autre chose à faire, comme dormir et laisser les gens tranquilles ?
– Je n’ai pas tellement sommeil, tu vois ce que je veux dire, j’ai bien envie de jouer un petit peu. Ça ne te dit pas de jouer ?
– Non merci !
Je tente de refermer la porte, mais il la bloque avec son pied.
Et là, j’ai compris, j’ai compris que je n’aurai jamais dû lui ouvrir la porte.
– Allez les mecs, on y va, c’est le moment.
Aider de ses deux supers copains, ils poussent la porte et d’un geste m’envoie valser au milieu de ma chambre.
– En fait sans tes petits copains à toi, t’es capable de rien ?
Je le regarde avec défis et je vois bien qu’il adore ça.
Sa main vient s’écraser sur ma figure. Si je m’y attendais à celle-là.
Je tente de lui résister, mais il est plus fort et surtout plus rapide, il m’attrape les poignets d’une seule main pendant que de l’autre, il m’en colle une nouvelle.
– Alors on fait moins la maligne ? Tu ne t’y attendais pas à celle-là.
– Maxime va arriver, je lui ai envoyé un message avant de t’ouvrir la porte pauvre con !
Et j’en reprends une décidément, on ne peut rien lui dire…
– Tu parles de ton toutou ?
Et dans un rire, il continue.
– Ton super petit copain ne volera pas à ton secours ce soir. On s’occupe déjà de lui.
Et avant que je ne puisse dire quoi que se soit un de ses amis en profite pour m’asséner un grand coup sur la tête ce qui me fait perdre connaissance.
Quelque part dans l’hôtel.
Quand je ré ouvre les yeux, j’ai l’impression que cela fait des heures que je les ai fermés, ma tête bourdonne. Et la tout me revient en tête quand je le vois assis en face de moi.
– On est où ?
– T’inquiètes pas ma jolie, on est à l’abri.
– Qu’est-ce que tu veux au juste ?
– Ce que je veux ? C’est pourtant clair non ? Je veux que tu te fasses pardonner. Mon séjour ne se déroule pas comme je l’envisageai depuis que je suis tombé sur toi et ton groupe de pute.
– Pardon ? Mon groupe de pute ? Je vois que la grossièreté ce n’est pas qu’un trait de caractère chez toi !
Il se lève, furieux pour me hurler dessus. Sa tête n’est plus qu’a quelques centimètres de la mienne.
– TA GUEULE PUTAIN FERME TA PUTAIN DE GUEULE !
Je ne dis rien, mais ne peux m’empêcher de sourire.
– Mais en plus ça te fais rire ?
– Exactement ! Je n’ai pas peur des mecs comme toi. Je n’ai plus peur du tout !
Encore une gifle.
– Tu ferais bien de recommencer à avoir peur.
Il éteint la seule lumière de la pièce et referme la porte derrière lui.
Je ne sais pas exactement où je me trouve, mais c’est sûr que je suis encore dans l’hôtel. Il n’aurait pas pris le risque d’en sortir. Avec cette tempête et la police qui surveille les entrées de l’hôtel pour que personne ne sorte… Non, je suis dans l’hôtel, j’en suis convaincu.
Je les entends parler derrière la porte.
– Alors David qu’est ce que tu veux en faire ? Je te rappelle qu’on n’a pas beaucoup de temps avant qu’ils remarquent « sa disparition ». L’hôtel est peut-être grand, mais la police est là et tout…
– Tais toi ! Laisse-moi réfléchir. On sait où il en est avec son connard de mec ?
Mon connard de mec ? Je suppose qu’ils parlent de Maxime, ça veut dire que ça n’étais pas des paroles en l’air alors. Il lui ont vraiment fait quelque chose. Tout ça par ma faute…
– Ouais, il est en train de le ramener devant sa chambre.
– J’espère qu’il la cognait assez fort pour qu’il ne se souvienne même pas de son prénom. Pour qu’il ne se souvienne même plus d’elle.
Dans ma tête ça tourne à plein régime faut que j’arrive à me sortir de là. Il faut que je retrouve Maxime pour savoir dans quel état, ils l’ont laissé.
Je tire sur les liens que j’ai aux poignets.
Il serait peut-être temps que mes cours de self défense fonctionnent un peu, parce que là, mon rêve de Russie se transforme en cauchemar à une vitesse folle !