Nouvelle : l’Azur Bleu Part 2/4

J’étais si naïf.

Je pris une navette pour retourner chez moi. Toujours dans l’illusion. Arrivé au camp, je voyais ma demeure, qui était étrangement inhabituelle. En m’approchant, je vis des hommes, sortant de chez moi. L’un d’eux s’approcha de moi, passa sa mains sur mon front et me puis dit : « Désolé pour ton père, il ne reviendra jamais ». Je me sentais comme abandonné. Les hommes partirent, me laissant alors seul, avec ma mère. Ma mère était effondré, elle n’en croyait, elle criait, pleurait, gémissait. Et moi, j’étais debout, en face d’elle, et la regardé dans sa crise. Nous fumes étés intérieurement détruit. Nous passâmes la nuit à pleurer.

Le lendemain matin de la triste nouvelle, je me suis levé tôt à l’aube. Je marchais loin de mes soucis et de mes peines. Je m’approchais alors d’un lac bleu. Un lac d’une pureté incroyable. Je m’arrêtai donc pour le contempler. C’est alors qu’une étrange rencontre se produisit. Un homme été assis derrière moi, me regardant. Il me disait l’avoir déjà vu à Tzelhei. Il me fit :

 « Pourquoi es-tu triste ?

 – Qui es-tu, répondais-je.

 – Toi, qui es-tu ? Tu viens nous troubler ?

 – Troubler qui ? Lui questionnais-je.

 – Troubler moi et le ginniya de l’Azur Bleu.

 – Le ginniya de l’Azur Bleu ? Fis-je

 – Tu ne connais pas la légende que renferme ce lac ?

 -Non, rétorquais-je ».

Il me fit signe de m’assoir près de lui. Alors je m’assis près de lui. Il me regarda. Il était masqué et porté une tunique noire. Il avait des yeux rouges. Il me regarda lentement puis il fronça des sourcils et me dit : « Ah… Je vois… Tu es de ce genre-là ». Je n’ai pas toute suite compris ce qu’il voulait dire par là. C’est bien plus-tard que je compris le but de cette phrase, de cette rencontre. Puis il reprit en me contant la légende du lac :

« Il y’a longtemps que je n’ai pas transmise cette légende. La dernière fois que je les dise à un homme, il a plongé dans ce lac et ma remercié. Je ne l’ai jamais revue depuis. Bon, cette légende, c’est celle du Ginniya de l’Azur Bleu. Il y’a mille-ans, les Fédayins, peuple de l’est, ont envoyé des ginniyas, créatures cauchemardesques aux allures d’hommes sur nos terres. Notre terre les a mal accueillis, ils ont été persécutés. C’est alors qu’un homme puissant de l’époque, décidant de mettre fin à cet amusement à décider de faire, une sorte de pari. Le premier groupe de ginniyas qui réussira à faire un habitacle sous le lac d’Azur, sera, lui et tous ses amis, citoyens de Nizarites. Alors un ginniya, agissant seul, a réussis ce défi. Mais il était égoïste, il n’avait personne pour partager sa récompense qui est la liberté. L’homme fort dépourvu, c’est empressé de lui faire une autre récompense. Il lui donna alors une pierre bleu et lui dit de garder cette pierre à jamais et de ne l’a donné qu’a un être de confiance, il lui dit qu’il vit désormais dans l’habitacle qu’il s’est construis. Il dit qu’il ferait en sorte que les autres ginniya retourne d’où ils viennent. Il lui dit d’accepter sa pierre et de rester vivre auprès de lui. »

Puis l’homme versa une larme, et continua sont récit en disant :

 « L’homme a été assassiné quelque jours plus-tard. Le ginniya qui attendait le retour de son hôte perdit patience et remonta à la surface. Voyant le corps de son bienfaiteur en sang. Il décida alors de se cacher de la surface de terre. Vivant depuis plusieurs centaines d’années tout seul, dans l’Azur Bleu. Ont dit que si quelqu’un arrive à le réconforter , il lui donnera une pierre bleu capable d’exaucer n’importe quel vœu , au contraire, il laissera parler sa haine et sa vengeance et vous tuera, voici la légende qui habite ce lac ».

Je dis donc en regardant ce lac :

 « Croyez-vous en cette légende ?

 -Oui, me répondait-il, je le vois souvent le matin, il regarde la lune se coucher et le soleil se lever.

 -Vraiment ?

 -oui.

 – Alors…Pourra-t-il exaucer mon vœu, disais-je.

 – Quel genre de vœu ?

 – Redonner le sourire et la joie à ma mère ».