Ton caractère prospère mais si éphémère.
Fais de toi le pire des amis.
Et le meilleur des adversaires.
Situé à vingt mille lieux dans la nuit .
Tu es le dessein de toute vie,
Celui de trouver l’ataraxie;
Ou enfin il est possible de t’atteindre ,
Et de profiter pleinement sans se plaindre.
Tous les moyens sont bons,
Pour arriver à ton absolution
Et du mal, faire abstraction.
Mais dis-moi cette quête sans fin est-elle vraiment la solution?
Dis-moi allégresse, tout ce malheur;
Que si fort nous subissons,
Vaudrait-il la peine d’un instant de bonheur.
Qui tout aussi tôt trouve son extinction.
Toi qui viens quand on s’y attend le moins.
Toi qui fait entrevoir l’espoir ;
Qu’un jour tout ne sera plus tout noir,
Qu’il est possible de ne plus se soucier rien.
Pour ensuite t’en aller dans un incertain inné,
Laisser cette âme désarmée au sein de cette éternité,
Avec pour seul écu, l’image d’un bonheur perdu,
Avec pour seul vécu, un être abattu.
Nous aides-tu vraiment dans notre quête éternelle?
Alors que tu nous promets des choses irréelles,
Un phantasme inatteignable,
Pour l’orgasme d’un esprit imperturbable.
Ton but n’étant pas alors de pousser l’humanité,
A une évolution dans l’éternité ?
En la comblant d’illusions,
Sans vraiment de conclusion.
Sédatif de masse tu endors la conscience,
Par la force et l’audace, afin de garder ton omniscience.
La faiblesse de l’insatisfaction humaine,
T’aide dans ton aberration anxiogène.
Alors je me demande cher bonheur,
Comment peut-on chanter ta lueur?
Alors que le but même de ton aigreur,
Est une existence basée sur l’espérance d’être ailleurs.