40 jours résumé

En confinement, depuis plus d’un an, tout est scellé. Les rues se vident et les magasins ferment, je décide d’écrire mes mémoires. Entre l’incompréhension du gouvernement, des scientifiques et la certitude des complotistes, je suis de ceux qui suivent sans grande conviction. Comme si j’avais la science infuse du virus qui a mis à l’arrêt, le monde entier. Enfin, presque… Je ne suis pas une influenceuse et encore moins une star de cinéma, et peut-être que ma façon de pensée ne pèsera pas sur la balance. Pourtant, j’en ai des choses à dire. Certains diront que je déverse ma haine, d’autres que je ne parle que pour me faire connaître. Je suis une vendue, une traite et je cherche l’appât du gain. Sérieusement, je n’ai plus rien à perdre et je vais vous en expliquer les raisons. Cependant, commençons par le commencement. J’ai grandi dans la religion musulmane, j’ai été dans une école catholique et j’ai eu un meilleur ami juif. J’ai eu des amis de toutes origines. Je trouve cela même triste de ne pas avoir connu plus de cultures. Cela ne pas freiner sur mon ouverture d’esprit, au contraire, je trouve fascinant de découvrir autant de différences et de similitudes avec les autres. Alors, je mes suis intéressée à l’histoire du monde. Celle de l’humain et la bonté qu’elle peut cacher. On trouve si facilement le mal partout qu’il devient de plus en plus rare d’apercevoir la lumière au bout de tunnel. Je ne peux pas m’étaler sur tous les sujets, alors je me pencherais que sur ce que je connais et sur ma vision de ce monde si étrange et resplendissant, à la fois. Ma vie n’a pas plus d’importance qu’une autre. Je ne vis pas la guerre, ni la famine. Je ne suis pas partis de zéro, et j’ai pas eu une ascension fulgurante. Je préfère rester dans l’anonymat, loin de cet ouragan qu’est l’existence. On est plus de sept milliards sur cette planète, et je me sens remarquable dans ma bulle, et cela me suffit.